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Attentat à la pudeur sur deux enfants : un retraité de 70 ans condamné à huit mois de prison

Il était employé comme jardinier par les parents des victimes. Photo d’illustration

Un homme de 70 ans avait attenté à la pudeur d’une fillette de 5 ans et du frère de celle-ci, âgé de 3 ans. C’était en novembre 2012 à Goodlands. La cour intermédiaire l’a condamné, le 11 avril, à huit mois de prison. 

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«L’accusé était employé comme jardinier par les parents des enfants. Ces derniers lui faisaient confiance. Et il s’est livré à des attouchements sexuels sur les deux enfants qui jouaient seuls avec lui », a fait ressortir la magistrate Sophie Chui Gunness.

Celle-ci a pris en considération que les victimes étaient des enfants et leurs traumatismes. Elle a condamné l’accusé à huit mois de prison pour chacune des deux accusations d’attentats à la pudeur. Toutefois, ce dernier purgera les peines simultanément.

Cet habitant de Goodlands avait plaidé non coupable lors de son procès.

Les deux enfants avaient témoigné. Selon le garçonnet, le jour du délit, en novembre 2012, ils jouaient à « saute mouton » et au « maillet ». Sa sœur et une « nanny » étaient aussi présentes. 

Profitant qu’ils étaient seuls, le pensionnaire s’était livré à des attouchements sur lui. Sa sœur avait soutenu sa version devant le tribunal. Elle avait relaté qu’elle avait aussi subi des attouchements de la part de l’accusé. 

La mère des deux enfants avait déclaré que son fils lui avait raconté l’incident en novembre 2012. Et elle avait mis fin au contrat de l’accusé.

Malade

Sa fille avait fait des confessions sur les abus qu’elle avait subis en 2015. Celle-ci avait dessiné le visage de l’accusé en déclarant : « c’était un malade ». Et après les révélations de sa fille, elle avait mis à la porte la « nanny ».

Cette femme de 42 ans avait aussi expliqué qu’à la suite de cette affaire, ses deux enfants ont été suivis par un psychologue.

L’accusé avait témoigné sous serment et avait nié les accusations. Il avait dit qu’il n’avait jamais eu des démêlés avec la famille des victimes. 

La magistrate Sophie Chui Gunness a réfuté que les deux enfants aient inventé des histoires. Elle a aussi noté des contradictions dans la version des événements racontée par l’accusé.

 

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