Alvaro Sobrinho était attendu à Maurice ce jeudi 9 mars. Mais le multimilliardaire angolais est arrivé au pays avec 24 heures d’avance. Il est sur l’île depuis mercredi matin. Il a quitté le Sir Seewoosagur Ramgoolam International Airport à 10 h 40 le mercredi 8 mars.
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Alors qu’on laissait entendre qu’Alvaro Sobrinho poserait ses valises à Maurice dans la journée de ce jeudi 9 mars, le multimilliardaire angolais a foulé le sol mauricien mercredi en toute discrétion. L’ancien président de la Banco Espirito Santo d’Angola est arrivé au Sir Seewoosagur Ramgooolam International Airport sur le vol EK701 d’Emirates Airline.
Selon nos recoupements, deux des berlines enregistrées à la National Transport Authority (NTA) au nom de la compagnie Alvaro Sobrinho African Asset Management Ltd sont venues le récupérer au Yu Lounge. Il s’agit de la Range Rover immatriculée AM1962, utilisée par le fondateur du Planet Earth Institute quand il est à Maurice, et d’une Jaguar F-Pace portant le numéro d’immatriculation J1972.
Il est prévu que le multimilliardaire s’explique face à la presse sur les allégations portées contre lui au Portugal et auxquelles les autorités portugaises ne comptent pas donner suite. Ces dernières ont informé la Financial Services Commission (FSC) qu’Alvaro Sobrinho n’est pas concerné par l’enquête menée sur le procureur Orlando Figueira pour corruption. Ce dernier a été appréhendé sous une accusation de pot-de-vin d’un million d’euros pour faire rayer des affaires, incluant celles liées à la Banco Espirito Santo d’Angola.
Avec ce développement, on ne sait pas, pour l’heure, quelle décision prendra la FSC. L’institution régulatrice des services financiers à Maurice avait opté pour le gel des permis de Global Business et d’Investment Banking octroyés aux compagnies du philanthrope angolais, tout en réclamant les clarifications des instances portugaises concernées.
Les quatre entités du multimilliardaire, en l’occurrence ASA Fund, AS African Asset Management Ltd, PASET Fund et Alvaro Sobrinho Africa Ltd, avaient initialement obtenu leur permis de la FSC pour opérer dans le secteur des services financiers avant que l’affaire du procureur Orlando Figueira ne fasse surface en février dernier.
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