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Atteinte d’un cancer du col de l’utérus - La constable Wendy : «Je dois rester forte pour mes enfants»

La jeune femme a complété deux séances de chimiothérapie. Wendy est mère de deux enfants.

Sa vie, ainsi que celle de sa famille, a basculé du jour au lendemain. Wendy Netta, âgée de 33 ans, constable au poste de police de Beau-Bassin, a besoin d’un soutien financier en vue de se faire soigner dans une clinique privée le plus rapidement possible. La jeune femme, mère de deux enfants, un fils âgé de 14 ans et une fille de neuf ans, est convaincue de trouver la guérison.

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C’est le 17 août dernier que sa vie a basculé. Wendy explique que, depuis au moins un mois, elle ne se sentait pas en forme. « Ce qui l’a poussée à aller se faire consulter chez un gynécologue », confie la jeune femme. Selon ses dires, ce qui lui a mis la puce à l’oreille, c’est qu’elle avait constaté des saignements. « J’ai suivi le conseil de mon médecin, et en parallèle, j’ai entamé des tests médicaux approfondis afin de pouvoir déterminer ce que j’avais », raconte l’habitante de Vacoas.

Selon la trentenaire, c’est le médecin qui lui a annoncé la terrible nouvelle. « On m’a informée que j’étais atteinte d’un cancer du col de l’utérus », soupire-t-elle. Étant donné la gravité de son cas, elle avance que la décision a été prise de se tourner vers le privé pour être prise en charge rapidement. Suite à un P.E.T Scan, dont les résultats ont été révélés après deux jours, les médecins ont informé à la patiente que son cancer est arrivé au stade 3 C, c’est-à-dire à un stade avancé.

Un quotidien chamboulé

Il faut dire que le cancer de Wendy a été découvert à temps, car celui-ci menaçait d’atteindre son rectum, et se généraliser par la suite, en affectant au passage, ses ovaires, ses poumons, ses reins, entre autres. Ayant démarré sa chimiothérapie, cela a grandement aidé à canaliser le cancer, l’empêchant de se propager. 

La mère de famille explique que cette maladie a chamboulé ses habitudes. Si Wendy est une battante de nature, elle avoue que cette nouvelle l’avait beaucoup affectée. « J’étais effondrée lorsque je devais faire une biopsie. J’ai versé beaucoup de larmes à me morfondre sur moi-même. Mais après, j’ai transformé mes faiblesses en forces. Je me suis reprise, car je dois rester forte pour mes enfants », lâche-t-elle.

La trentenaire avoue cependant que l’acceptation de sa maladie par ses proches et ses enfants a été beaucoup plus dur. « Mes parents, âgés de 56 et 55 ans, étaient anéantis lorsqu’ils ont appris la nouvelle. Ils ont beaucoup pleuré. D’ailleurs, ils sont toujours affectés, surtout lorsque je me suis rasé la tête la semaine dernière », dit-elle. Idem pour son concubin qui a été affecté par la nouvelle. Selon Wendy, c’est elle qui doit remonter le moral de ses parents. Quant à ses frères et sœurs, leur quotidien a aussi été chamboulé. « Ils sont souvent chez moi pour m’aider à m’occuper de mes enfants lorsque je vais suivre mes traitements », lâche-t-elle. « Mes enfants ont compris que je suis malade. Ils sont un peu déstabilisés, mais ils restent forts eux aussi », dit-elle.

Appel à ne pas banaliser la maladie

Policière depuis 12 ans et affectée au poste de police de Beau-Bassin, elle avoue avoir le soutien de ses supérieurs. « Ils sont très compréhensifs, et je salue leur soutien. Je vais au travail quand ma santé le permet. Je ne peux être sur mon lieu de travail en permanence, comme cela était le cas auparavant », soutient-elle. 

« Il faut en parler aux femmes, car à Maurice, c’est toujours tabou. Il faut connaître son corps pour savoir si on est atteint ou non de cette maladie et agir à temps », fait-elle comprendre. Si on a le moindre doute, il faut se faire consulter, souligne Wendy. « Nous, les femmes, devons faire des tests tous les ans. Mais souvent, c’est tabou dans la société et peu de femmes osent franchir le pas », concède la trentenaire. Je veux, grâce à mon cas, aider à sensibiliser les autres femmes comme moi. « Il vaut mieux savoir le plus tôt possible si on est malade ou pas, afin de mettre toutes les chances de notre côté et guérir rapidement », lance-t-elle.

Coûts des traitements

Pour une séance de chimiothérapie, Wendy doit payer une somme de Rs 35 000, et il faut compter un minimum de six séances dans son cas. La tumeur étant à six centimètres, il est impossible de l’enlever. « C’est pour cela que je dois faire une chimio pour réduire la taille de la tumeur pour que cela puisse être enlevée par la suite », dit-elle. Par la suite, la jeune femme devra à nouveau passer au scanner pour déterminer son état de santé. Cette fois-ci, une somme approximative de Rs 31 000 lui sera demandée. En incluant les rendez-vous chez les médecins et les médicaments, c’est un montant de Rs 300 000 que devra débourser Wendy. C’est très difficile de trouver cette somme. D’autant plus que nous avons déjà dépensé pas mal sur les traitements et les examens approfondis. C’est la raison pour laquelle nous avons sollicité l’aide et la générosité des Mauriciens », dit-elle. 

« Depuis que mon histoire circule sur les réseaux sociaux, j’ai reçu beaucoup d’appels. Certains, même s’ils ne m’ont pas aidé financièrement, m’ont soutenue moralement et cela m’aide au quotidien dans mon combat. Les Mauriciens sont très généreux », affirme-t-elle.

Ceux et celles souhaitant venir en aide à la jeune femme, sont priés de la contacter sur le 5717 3487 ou faire un versement sur le numéro de compte suivant : 01836200034380 (SBM)

 

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