Elle ne veut pas mourir. Mais pour espérer survivre, elle doit trouver une somme au-dessus de ses moyens pour ne pas dire impossible. Elle lance un appel en tant que mère pour que son fils ne devienne pas orphelin…
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Chez la famille Abdoolah à Plaine-Verte, la joie de vivre a disparu. C’est l’angoisse et la tristesse qui règnent. Au fond d’une chambre, Ousna Banu, 47 ans, regarde son fils de 10 ans jouer. Elle a les yeux remplis de larmes. « J’ai peur de ne pouvoir le voir grandir et de ne plus être là pour le protéger », chuchote-t-elle, la gorge nouée.
Ousna Banu a un cancer au sein gauche, diagnostiqué en mai 2017. Une maladie qui peut être soignée, mais qui risque aussi d’être fatale dans certains cas. Après sa prise en charge par des médecins de l’hôpital de Candos pour une intervention chirurgicale, elle a eu des traitements de chimiothérapie et de radiothérapie. Cependant, et puisque l’appareil est en panne, l’hôpital a envoyé Ousna Banu se faire traiter en Inde aux frais de l’État. C’était au début de l’année.
Puis, c’est un nouveau coup dur : les médecins constatent que la cellule cancéreuse s’est répandue. Pour stopper la progression, on a prescrit à Ousna Banu 17 injections d’Herceptin qui coûtent chacune Rs 72 000 alors que l’État n’en fournit que huit !
Mais, l’Herceptin n’a pu arrêter la progression du cancer. Les médecins ont alors prescrit un nouveau médicament, le Perjeta, une injection qui coûte Rs 123 000. Elle doit se faire chaque trois semaine et il faut en faire cinq dans un premier temps pour espérer ralentir la progression du cancer d’Ousna Banu. Il faut savoir que pour chaque injection, elle devra débourser des frais médicaux additionnels de Rs 10 000. Ce qui lui fera en réalité Rs 133 000 pour chaque injection.
Le mari d’Ousna Banu confie qu’elle aurait dû faire une première injection, il y a une semaine, mais que cela n’a pas été possible, faute d’argent. Il travaille à son propre compte, mais son travail est très irrégulier, dit-il. « Nous sommes une famille modeste et comment trouver autant d’argent pour les soins d’Ousna Banu ? » C’est pour cela que la famille Abdoolah lance un appel à la générosité de la nation mauricienne. Elle doit réunir cette somme dans les plus brefs délais. Plus vite, on commencera le traitement, plus les chances de survie d’Ousna augmenteront...
Négligence médicale ?
Ousna Banu révèle qu’elle n’est pas la première personne de la famille à développer un cancer du sein. Deux autres membres l’ont eu avant elle, mais tout s’est bien passé lors de leurs ablations. Malheureusement, cela n’a pas été le cas pour Ousna Banu. Y a-t-il eu une négligence médicale quelque part, comme elle le croit ?
Le fils d’Ousna Banu comprend que sa mère est malade. Peut-être que le petit ne saisit pas tout à fait l’imminence de la fatalité qui le guette, mais que ressent-il vraiment à l’intérieur ? « Je lui expliqué que sa mère est gravement malade et il m’a dit ‘ Papa, maman guérira. Je vais prier tous les jours pour elle. C’est effectivement ce qu’il fait », raconte son père.
La famille Abdoolah a obtenu l’autorisation de la police pour faire une quête publique du 4 mai au 3 août 2018. Toute personne désirant venir en aide financièrement à Ousna Banu peut déposer de l’argent sur le compte suivant : Sanoulla Mathurah MCB A/C No : 000442499469 ou SCB A/C 03310100137211. Vous pouvez aussi joindre le couple sur les 5 4748957 ou 5 4947039.
PERJETA : la posologie
Le Perjeta est soumis à prescription médicale restreinte. Le traitement doit être uniquement initié sous la surveillance d'un médecin expérimenté dans l'administration des anticancéreux. Le Perjeta doit être administré par un professionnel de santé prêt à prendre en charge des réactions anaphylactiques et dans un environnement où un équipement complet de réanimation est immédiatement disponible.
La dose de charge initiale recommandée de Perjeta est de 840 mg administrée en perfusion intraveineuse de 60 minutes, suivie toutes les trois semaines d'une dose d'entretien de 420 mg administrée sur une période de 30 à 60 minutes.
(Source : Doctissimo Médicaments)
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