Avinash, âgé de 32 ans, se bat contre une maladie très peu connue à Maurice et dans le monde. Désormais, l’espoir de ce jeune homme, passionné par le social, réside dans une opération qui doit avoir lieu en Inde, mais sa situation financière est dans le rouge. Sa vie dépend de la générosité des Mauriciens.
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Une chambre, une kitchenette, une salle de bains et une toilette, tel est l’environnement dans lequel Avinash évolue. Cet infirmier a aménagé dans ce studio, à Curepipe, depuis qu’il est tombé malade. Il est difficile pour lui d’effectuer les tâches ménagères. Heureusement, de temps en temps, ses voisins lui viennent en aide et prennent des nouvelles de sa santé, et à ce niveau, la situation est très compliquée pour lui. En effet, Avinash souffre d’une paralysie de la paroi abdominale et les premiers symptômes de cette maladie rare sont apparus en novembre dernier.
« J’avais très mal au ventre et j’ai été admis à l’hôpital. J’ai été ensuite opéré de l’appendice, mais de retour à la maison, j’ai recommencé à souffrir d’atroces douleurs », relate-t-il. Puis, un jour, il remarque que son abdomen grossit à vue d’œil. « Mo santi li gonfle e kan dokter inn get mwa, linn dir mwa ki pa pe konpran ki mo pe gagne. Finalman zot inn oper mwa ankor me mo vant inn kontinie grosi ek mo ti pe gagn problem pou respire », ajoute Avinash.
Les implications
Le diagnostic tombe et il apprend qu’il souffre d’une paralysie de la paroi abdominale. Il s’agit d’une maladie rare et étant lui-même infirmier, il comprend très vite toutes les implications, par exemple que les traitements sont inexistants à Maurice. Pour empêcher que son état ne s’aggrave davantage, il doit se rendre de toute urgence en Inde. Très vite, il entame les démarches auprès du ministère de la Santé qui aboutissent favorablement, puisque le samedi 19 juin prochain, il va se rendre en Inde.
« J’ai remué ciel et terre, car je ne voulais pas abandonner. J’ai eu très peur, avec la pandémie, de ne pas pouvoir voyager et de mourir sans avoir reçu de traitement approprié. Ma santé empire, j’ai beaucoup de mal à respirer, je ne peux pas marcher et le simple fait de parler me fatigue beaucoup. Je ressens d’atroces douleurs et j’ai des troubles du transit intestinal. Je ne peux plus vivre ainsi », relate le jeune homme.
Ma santé empire, j’ai beaucoup de mal à respirer, je ne peux pas marcher et le simple fait de parler me fatigue beaucoup. Je ressens d’atroces douleurs et j’ai des troubles du transit intestinal. Je ne peux plus vivre ainsi "
Toutefois, d’autres obstacles se dressent devant Avinash et elles sont toutes de l’ordre financier. Le ministère de la Santé prend en charge uniquement ses soins sous l’Overseas Treatment Scheme et pas les coûts additionnels. « Mon cousin, qui est également infirmier, a accepté de m’accompagner et les frais de nos déplacements ne sont pas pris en charge par le ministère.
De plus, je ne sais pas si la subvention va suffire pour tous mes traitements », relate le malade, qui a frappé à la porte de certaines associations et entreprises du privé, qui ont accepté de l’aider. « Je tiens à remercier, tout d’abord, toutes les personnes qui me sont venues en aide et qui continuent à me soutenir. Maintenant, je m’apprête à commencer une nouvelle bataille, que je ne peux pas gagner tout seul. J’ai besoin de chaque sou pour espérer guérir et vivre pendant longtemps », relate Avinash.
Malgré ses difficultés financières, il garde le moral. D’ailleurs, comme il le dit si bien : « Parfwa lavi reserv nou ban sirpriz bien dir, me nou bizin fer fas. » Cette positivité contraste avec l’état d’esprit qui l’habitait il y a quelques semaines de cela. En effet, avant de recevoir la bonne nouvelle du ministère de la Santé, des idées noires lui trottaient dans la tête tous les jours. « Je me suis dit que j’allais mourir, moi qui étais un bon vivant.
J’aime la vie et j’aime mon prochain, mais quand j’ai découvert ma maladie, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait », indique le jeune homme.Passionné par le social, il passait des heures avec des personnes âgées et en situation de handicap, surtout les malvoyants, durant son temps libre. « Le social me fait beaucoup de bien. Il me procure un grand bonheur, que je ne peux pas expliquer », ajoute Avinash.
Le social me fait beaucoup de bien. Il me procure un grand bonheur, que je ne peux pas expliquer "
Aujourd’hui, celui qui a tant œuvré dans le social, du moins quand sa santé le permettait, a besoin de vous. Il remercie d’avance toutes les personnes qui vont lui venir en aide financièrement : « C’est un cadeau de la vie que vous me faites. Mon plus grand souhait est de retrouver ma santé et ma vie passée. » Le jeune homme est joignable sur le 5814 0135.
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