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Attaque nocturne : un retraité agressé à coups de clavier par un forcené

Gilbert La victime montrant ses blessures.

Sale quart d’heure pour Gilbert D., 62 ans, dans la soirée de lundi. Cet habitant de Baie-du-Tombeau s’est retrouvé confronté à Louis Jerry P., 26 ans. Selon la victime, l’intrus cherchait après son fils, mais celui-ci n’était pas présent.

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Le visiteur nocturne n’a pas hésité à s’acharner sur le sexagénaire. Il lui a porté des coups et a balancé dans sa direction tout ce qui lui tombait sous la main, dont un clavier et un amplificateur. Il a fallu l’intervention de la police pour le maîtriser.

C’est vers 21 heures que l’attaque s’est produite. Gilbert D. nous relate qu’il était seul chez lui et qu’il venait de se mettre au lit, lorsqu’il a entendu du bruit dans la maison. Il a été voir de quoi il en retourne. Il s’est retrouvé nez à nez avec un jeune homme qu’il connaissait : un certain Jerry P., qui habite le même immeuble. Celui-ci est entré dans sa maison par effraction. « Ma porte avait été forcée », dit-il. L’intrus tenait un marteau d’une main et des pinces dans l’autre. « Il s’est alors dirigé vers la chambre de mon fils. Celui-ci n’était pas là. Il a été voir dans ma chambre également. C’est alors qu’il a usé de violence. Il m’a donné un coup à l’épaule et je me suis retrouvé au sol. » La victime nous confie qu’elle n’a rien pu faire pour se défendre.

« Linn trenn mwa par mo lipie dan salon », ajoute le sexagénaire. Et là, son agresseur l’a encore roué de coups. Il a pris un clavier qui se trouvait sur le canapé et l’a utilisé pour lui porter des coups à la tête. « Je me suis protégé à l’aide de mes bras. Le clavier a été endommagé », nous dit Gilbert, encore en état de choc.

Ce n’était pas terminé, car Jerry P. devait cette fois se saisir d’un amplificateur qu’il voulait utiliser comme arme pour en finir avec le vieil homme. Celui-ci est parvenu, comme par miracle, à l’en empêcher. Le forcené a alors choisi d’adopter une autre tactique. Il a commencé à s’en prendre au mobilier, saccageant tout ce qui lui tombait sous la main. Le retraité ne doit son salut qu’à la fuite. « J’ai rampé jusqu’à la sortie, puis je me suis sauvé. J’ai ensuite appelé la police », dit-il.

Une fois sur les lieux, les policiers du poste de Baie-du-Tombeau se sont retrouvés face au diable en personne. Louis Jerry P. n’était nullement disposé à se rendre. Ils ont dû faire appel à des renforts. Les éléments de la Special Supporting Unit et ceux de l’Emergency Response Service (ERS) sont arrivés et c’est vers 1 heure que l’énergumène a pu être maîtrisé. Il a alors été conduit au poste de police de Baie-du-Tombeau.

Il a passé le reste de la nuit en cellule avant de comparaître, le lendemain, devant la cour de Pamplemousses. N’ayant pu régler sa caution fixée à Rs 2 500, pour vagabondage, il demeure en cellule policière.

Quant à Gilbert D., après son agression, il s’est rendu à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo pour des soins. Les médecins lui ont décelé une fracture au fémur. 

 

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