Les enquêteurs de la Criminal Investigation Division (CID) de Port-Louis Nord sont sur la brèche. Ils attendent les conclusions des analyses ADN dans l’enquête sur l’attaque au cocktail Molotov à Vallée- Pitot, Port-Louis.
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Dans l’après-midi du jeudi 28 février, les enquêteurs ont obtenu un premier rapport préliminaire qui confirme la présence de produits inflammables dans le projectile lancé sur la maison des Ranoo. Mais les limiers s’intéressent particulièrement aux éléments qui pourront les mettre sur la piste des auteurs présumés de cette attaque.
Dans cette optique, les conclusions des analyses de prélèvements d’ADN sont attendues avec impatience. Si jusqu’ici, aucun interrogatoire de suspects potentiels n’a eu lieu, dans l’entourage des enquêteurs, on laissait entendre qu’on préfère obtenir les informations auprès des témoins dans un premier temps.
Quelques voisins des Ranoo, à Vallée-Pitot, devraient être appelés à fournir leurs versions en écrit, à titre de témoins dans les jours qui viennent. La police n’écarte pas le fait que les habitants soient entrés dans un mutisme, par peur de représailles.
Deux individus font faux-bond à la CID
Deux hommes, qui avaient été appelés à se présenter au bureau de la CID de Port-Louis Nord dans la journée du jeudi 28 février, ont fait faux-bond aux policiers. Alors qu’ils font l’objet d’intérêt d’enquête, ils avaient été contactés par la police dans la journée du mercredi 27 février. Les deux individus avaient fait part de leur intention de coopérer avec la police.
Selon des sources proches de l’enquête, le passé de la victime suscite l’intérêt. Cette dernière avait déjà porté plainte à la police pour des menaces reçues sur les réseaux sociaux, notamment Facebook. Des captures d’écran ont été prises par les enquêteurs et soumises à l’unité informatique de la police, pour vérification.
Connu par les membres des services de renseignement de la police, ces deux individus ont déjà fait l’objet d’intérêt dans le cadre d’enquêtes liées à des délits tels que des coups de feu sur l’ambassade de France, à la rue Saint-Georges à Port-Louis, et des graffitis à caractère menaçant dans diverses régions de la capitale. Selon nos sources, le chef de la maison ciblée avait déjà eu des démêlés avec deux habitants de sa localité, avec pour toile de fond des divergences sur des croyances religieuses.
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