Le Budget serait présenté, par le ministre des Finances Renganaden Padayachy, le vendredi le 10 juin. C’est la date qui circule au ministère des Finances pour l’exercice qui s’annonce particulièrement périlleux cette année.
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Avec en arrière-plan la flambée des prix provoquée par la guerre en Ukraine, mais aussi la COVID-19 qui continue à faire des ravages dans certaines parties du monde, comme en Chine, couplée à de multiples défis sur le plan local, beaucoup repose sur les épaules du Grand argentier.
Au niveau du gouvernement, il est attendu qu’il propose un bon Budget de mi-mandat dans l’espoir de provoquer un « feel-good factor ». Cela notamment en venant avec des mesures qui peuvent faire baisser les prix des denrées et maîtriser un taux d’inflation qui a atteint les 11 % pour le mois d’avril.
Si le 10 juin est privilégié, c’est notamment parce que le Budget pour l’année financière 2022/23 doit être adopté avant le 1er juillet. Après la présentation, il devrait y avoir des débats étendus sur une dizaine de jours.
En attendant la présentation de ce Budget, il ne devrait plus y avoir de Private Notice Question (PNQ) ni de questions parlementaires.
Ce mardi, le ministre des Finances présentera un budget supplémentaire, soit le Supplementary Appropriation (2021/2022) Bill rendant impossibles des questions parlementaires et une PNQ.
À travers ce texte de loi, Renganaden Padayachy demande le vote d’une somme supplémentaire de Rs 9,5 milliards pour des dépenses additionnelles pour cette année financière.
La séance d’après, ça devrait être au tour d’un autre texte de loi pour adopter un budget supplémentaire, mais cette fois-ci, pour l’année financière 2020/21. Il s’agit du Supplementary Appropriation (2020-2021) (No 3) dans lequel le ministre Padayachy demande l’adoption d’un budget supplémentaire pour des dépenses déjà encourues.
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