Assemblée nationale : une rentrée très attendue 

Ça y est. Les parlementaires seront à nouveau au sein de l’hémicycle ce 18 octobre. À l’hôtel du gouvernement, on indique que le ‘sitting arrangement’ restera le même. « Les députés du gouvernement et de l’opposition garderont leur place respective. Il faut toujours respecter le protocole de la Covid-19 », fait-on comprendre. 

Dans le camp du gouvernement, on indique que les ministres sont prêts pour répondre aux différentes questions qui seront posées. « On est là pour apporter des éclaircissements pour le bien-être des gens. Néanmoins, il faut aussi que les députés de l’opposition jouent le jeu et ne viennent pas faire de la démagogie », fait comprendre un ministre. Au sein du PTr, son président Patrick Assirvaden indique que les rouges sont d’attaque. 

Ils veulent avoir des réponses sur plusieurs sujets d’actualité. « On est prêt pour la rentrée. Les députés rouges vont se rencontrer afin de définir un plan de travail. En ce qui concerne les questions, tous se concentreront sur l’actualité », fait-il savoir. 

Le Parti mauricien socialdémocrate (PMSD), abonde dans le même sens. « Le leader de l’opposition sera au pays incessamment et comme toujours, il viendra avec des Private Notice Questions (PNQ) afin d’acculer le gouvernement », souligne un de ses membres. 

Au sein du Mouvement militant mauricien (MMM), le député Aadil Ameer Meea fait comprendre que les mauves affûtent également leurs armes. « D’ailleurs, il y aura un bureau politique le lundi 17 octobre, soit un jour avant la rentrée parlementaire. Cela va se faire dans le but de définir nos actions », dit-il. Ce dernier avance qu’au sein du parti, chaque député est chargé d’un dossier. « Au cours de cette semaine, on va peaufiner nos stratégies suite aux événements », précise-t-il. 

D’autre part, ce samedi 15 octobre, une réunion est prévue au bureau du leader de l’opposition Xavier-Luc Duval avec tous les parlementaires de l’Entente de l’Espoir. « C’est une rencontre pour coordonner les actions qui seront prises à la rentrée parlementaire », soutient un des leaders.