Asphaltage : demande faite sans succès à 16 maires de Curepipe

Une demande adressée à seize maires de la ville Lumière n’a pas obtenu satisfaction. C’est la difficulté à laquelle fait face Olivier, un habitant de Camp Rouillard  à Curepipe.

C’est un cas insolite. Olivier, un Curepipien, affirme que depuis 18 ans il a adressé une demande pour l’asphaltage d’un passage de 1,50 m. Il déplore que la mairie n’a jamais réagi, cela bien que ce passage soit public et non privé.

Mais avec le 17e maire depuis l’an 2000, les choses pourraient évoluer différemment. Car le titulaire du poste, Hans Marguerite, compte bien prendre les choses en main. « Oui, c’est un passage public et bien que la mairie n’intervienne pas dans les différends entre voisins (quelqu’un empêchait les gens de prendre ce passage public), nous sommes intervenus pour trouver une solution à l’amiable au problème. Maintenant, pour l’asphaltage, Olivier devra patienter un peu. Ce passage ne figure pas sur notre liste prioritaire, mais on compte bien l’asphalter quand son tour viendra », a promis le maire.

Olivier se plaint que certains endroits du quartier soient négligés. « Des dix chemins publics de Camp Rouillard, seul le chemin qui nous concerne n’est pas entretenu. En fait, tout le coin est dans un état d’abandon. Le caniveau n’est pas nettoyé. Il n’y a même pas une barrière de protection. Par contre, c’est différent de l’autre côté pour le même caniveau », avance Olivier.

L’avant-dernière plainte d’Olivier date du 20 février dernier (voir photos). Suite à cela, il s’est de nouveau rendu à la mairie pour voir où en étaient les choses. « Vous savez, le maire n’est qu’un politicien. Nous ne recevons pas les directives de lui, mais du secrétaire de la ville », lui a répondu quelqu’un. On peut entendre cette conversation sur une bande audio qui a d’ailleurs été remise au maire par Olivier.

Olivier dénonce d’autres choses telles que la vente sans autorisation de boissons alcoolisées dans la ville et la construction illégale d’un bâtiment sur un drain.

Étonné, le maire a personnellement pris note de ces derniers griefs. Il a promis de les soulever avec les inspecteurs.