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ASP Gladys Arlanda: «Je me suis engagée pour servir mon pays»

Une carrière qui finit en apothéose pour Gladys Arlanda.
Quand elle a intégré la force policière à 21 ans, Gladys Arlanda ne savait pas qu’elle y trouverait une deuxième famille, qu’elle y resterait de longues années et se ferait de bons amis. Promue assistant aurintendant de police cette semaine, après 41 années de bons et loyaux services, Gladys Arlanda est très fière de sa carrière. « Je suis honorée de cette promotion à la fin de ma carrière est proche. Elle finira en apothéose. Je ne regrette pas toutes ces années passées au sein de ma deuxième famille. Je l’aime beaucoup et elle me le rend bien », confie-t-elle. Gladys Arlanda est née et a grandi à Curepipe. Son père Raymond Razaze était menuisier, sa mère Joanita, femme au foyer. L’aînée de trois enfants, Gladys a fréquenté l’école primaire de Curepipe et complété ses études secondaires au collège Notre-Dame. « La vie n’était guère facile, mais nous étions heureux. Les petits plaisirs de la vie comptaient plus. Ce n’est pas comme les jeunes d’aujourd’hui, qui ne jurent que par la technologie », confie-t-elle. Après le collège, Gladys Arlanda travaillera deux ans durant dans deux collèges privés, le Rose-Belle High School et le College Presidency. « Après deux ans comme enseignante, j’ai intégré la force policière pour des raisons spécifiques », dit-elle. Le contexte économique de l’époque incitait les parents à encourager leurs enfants à intégrer la fonction publique. « Mes parents ne faisaient pas exception à la règle… » soutient-elle. Comme toutes ses autres collègues féminines, Gladys Arlanda ne passera pas par la Training Police School et sera postée à l’aéroport. « J’y ai passé deux ans avant d’être mutée aux Casernes centrales. Des hauts et des bas, il y en a dans toute profession », avoue-t-elle, mais elle ne se découragera pas pour autant. « Il faut de la patience et persévérer dans le domaine dans lequel on évolue. Des vertus qui font souvent défaut aux jeunes », lance-t-elle avec humour. Commentant sa récente promotion, Gladys Arlanda se dit fière, pour elle-même et surtout pour sa famille : son mari Jacques et sa fille Jessica, âgée de 22 ans. « On peux dire que j’ai rattrapé le temps perdu... » Traduisez : cette promotion intervient 14 mois seulement après qu’elle a été promue chef inspectrice. « J’ai attendu plusieurs années ma promotion d’inspectrice à celle de chef inspectrice, alors que là, vraiment, je ne m’y attendais pas. C’est un très joli cadeau de Noël que m’a fait le Commissaire », dit-elle. Bien que l’heure de la retraite approche, Gladys pense encore à ce qu’elle peut apporter à la police. « La retraite, même si elle n’est pas loin, n’est pas pour demain. Je continuerai à faire ce que je fais de mieux depuis 41 ans, c’est-à-dire mon travail. Il ne faut pas oublier qu’on s’est engagé pour servir le pays ».
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