Le syndicaliste Ashok Subron estime que l’octroi d’une compensation salariale de Rs 250 pour les travailleurs qui touchent moins de Rs 10 000 est une bonne initiative, mais que « ce geste reste insuffisant pour rattraper la perte du pouvoir d’achat ».
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Il intervenait, mardi, lors de l’émission le Grand journal, sur Radio Plus, animé par Judgish Joypaul.
Selon le syndicaliste, la perte du pouvoir d’achat s’est accélérée parmi les salariés, surtout ceux au plus bas de l’échelle. Ce dernier explique avoir calculé le prix d’un panier type de la ménagère, pour une famille de 4 personnes à Rs 18 653 en 2009. Il est aujourd’hui de Rs 25 892. « Dans ces conditions, il est important de rééquilibrer l’inégalité entre les plus riches et les plus pauvres », affirme-t-il. Une inégalité qui devient « chronique » à Maurice, devait renchérir Ashok Subron.
Après des critiques récurrentes, faut-il abolir le système des tripartites qui fixe le quantum de la compensation ? Selon le syndicaliste, le fait de fixer une compensation salariale, un système qui remonte aux années 70, est une « responsabilité du gouvernement ». « Il est impensable de mettre cette responsabilité entre les mains du secteur privé », souligne le syndicaliste, qui plaide pour l’instauration d’un salaire minimal à Maurice.
Jayen Chellum, qui intervenait aussi lors de l’émission a, pour sa part, expliqué qu’il est nécessaire de revoir la manière dont l’inflation est calculée à Maurice. Cela dans la mesure où plusieurs produits qui ne sont pas consommés par le grand public se retrouvent dans le panier type de la ménagère utilisé pour calculer l’inflation, assure Jayen Chellum. Le porte-parole de l’Association des Consommateurs de l’Ile Maurice dit également constater une constante perte du pouvoir d’achat des Mauriciens.
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