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Ashok Subron : «C’est le début d’un grand mouvement dans le pays»

  • Les droits des travailleurs mauriciens sont en danger, préviennent les manifestants

«Nou pa le ankor dominer lor later Moris » ; « Non o koolidid ek explwatasion travayer etranze » ; « Pa vann nou pei »… Slogans scandés par les participants à la marche pour dénoncer le recrutement massif des travailleurs étrangers. Cette mesure a été annoncée lors de la présentation du Budget 2024-25, le 7 juin dernier. 

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À l’appel de la General Workers Federation (GWF), divers syndicats et travailleurs de divers corps de métiers du secteur privé se sont ainsi ralliés pour défiler dans les rues de Port-Louis, samedi. Le recrutement jusqu’à 100 % de travailleurs étrangers dans certains secteurs a été vivement critiqué. « Se komansman enn gran mouvman dan nou pei », prévient Ashok Subron de la GWF. 

Les différents syndicats veilleront à ce que les droits de ces travailleurs étrangers soient respectés, affirme-t-il. « Nou pa dakor ki pou fer zot vinn travay pou dipin diber dan Moris pou ki atak bann drwa de bann travayer Morisien », ajoute Ashok Subron.

Il demande le gel de l’ouverture du marché du travail et une révision de cette mesure après les élections générales, afin qu’il y ait au préalable un débat autour de la politique de migration. Il demande aussi le maintien du statu quo concernant le nombre de travailleurs étrangers autorisés à venir à Maurice en fonction du nombre d’employés mauriciens. Ashok Subron plaide également pour la mise sur pied d’une agence nationale de l’emploi afin que les recrutements soient effectués selon la demande.

Des parlementaires de l’opposition, dont Joanna Bérenger, ont participé à cette marche. Elle demande que les mesures du Finance Bill ne soient pas votées telles quelles, notamment les facilités pour le recrutement des travailleurs étrangers. 

De son côté, Naraindranath Gopee explique que c’est par solidarité qu’il s’est joint à la marche, car les mesures annoncées vont à l’encontre de l’intérêt des travailleurs. Pour lui, les nouvelles lois seront « un crime » contre les travailleurs mauriciens. Selon Rajen Narsinghen, les lois que le gouvernement veut passer sont « bidons » et vont « écraser » à la fois les travailleurs étrangers et être discriminatoires envers les employés mauriciens, dont certains préfèrent émigrer.

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