Ashley Ramdass, candidat probable au n° 11 : «Ticket ou pas, quand on a la flamme travailliste, on se bat»

Une équipe évoluant dans le domaine légal se prépare à représenter l’Alliance du Changement (Parti travailliste - PTr, Mouvement militant mauricien - MMM, Nouveaux Démocrates et Rezistans ek Alternativ) lors des élections du 10 novembre dans la circonscription n° 11 (Vieux-Grand-Port/Rose-Belle). Parmi les membres figurent Ashley Ramdass, avocat et fils de l’ancien ministre du MMM, Motee Ramdass, ainsi qu’Anishta Babooram, enseignante et chargée de cours en droit, et Manoj Seeburn, également avocat de profession. 

Ces trois candidats probables, tous membres du PTr, ont rencontré les agents de Nouvelle-France et des environs lors d’une réunion qui s’est tenue dans la soirée du mardi 15 octobre 2024. Lors de son intervention, Ashley Ramdass a affirmé qu’il continuera à travailler pour son parti, qu’il soit candidat confirmé ou non, et ce, même aux côtés des candidats sélectionnés. 

« Bien sûr, nous avons travaillé ici régulièrement et sans relâche pendant les cinq dernières années, corps et âme. Nous serions déçus de ne pas obtenir d’investiture. Mais tickets ou pas, quand on a la flamme travailliste en soi, on se bat. Peu importent les candidats que le parti choisira ici, nous lutterons pour que le gouvernement actuel soit remplacé. C’est l’engagement que nous prenons », a-t-il déclaré. 

Ashley Ramdass s’était présenté aux élections de 2019, terminant à la sixième place. Lors de la réunion de mardi, Durant la réunion, il a souligné qu’il partage avec les militants la même culture et la même philosophie, et qu’ils travaillent tous pour une cause commune : libérer le pays. « La vague du changement est déjà levée. Le 10 novembre, le peuple votera avec la rage parce que les gens ne sont pas contents. C’est un sentiment que nous ressentons à travers la circonscription », a-t-il ajouté.

Anishta Babooram a, pour sa part, insisté sur le fait que le changement est déjà en marche. « Nous avons passé 10 ans dans l’opposition. Nous ne pouvons pas accorder un autre mandat au MSM. Pour cela, la solidarité de tous les activistes est essentielle. Les travaillistes ont été traités comme des citoyens de seconde classe, opprimés. Nous menons cette bataille pour un 60-0. La population réclame le changement et ce changement est déjà là. » 

Elle a ajouté que certains agents du MSM affirmeraient eux-mêmes que le terrain a glissé : « Ena azan MSM dir ki terin inn glise. Zot pe lager zis pou ki Seeruttun kapav elu. » Anishta Babooram a précisé que même si leurs candidatures ne sont pas encore confirmées, ils ont décidé de continuer à travailler. 

Elle a souligné l’importance de nommer des « class agents » courageux et bien ancrés dans la communauté pour le jour des élections. « Il faut que les ‘class agents’ aient le courage de signaler toute irrégularité qu’ils pourraient constater. Mettez des personnes qui connaissent bien les habitants de la région afin de pouvoir identifier les électeurs. » 

Manoj Seeburn a encouragé les agents à faire preuve de solidarité. « Nous arrivons au bout et nous réclamons le changement. Chaque personne peut apporter sa contribution et célébrer la victoire ensemble. Aujourd’hui, la vie est chère et il y a de sérieux problèmes d’eau et de drogue. Si des leaders comme Paul Bérenger et Navin Ramgoolam ont réussi à mettre leurs divergences de côté pour sauver le pays, nous pouvons en faire autant », a-t-il dit.