Guerre ouverte entre l’homme fort de la PHQ Special Striking Team et le clan de Sanjeev Teeluckdharry. L’ASP Ashik Jagai contre-attaque après avoir été ciblé par divers actes légaux de l’avocat. Cela, suite à une opération au domicile des beaux-parents de l’homme de loi en octobre 2022.
Dans une mise en demeure servie le jeudi 6 juillet, l’ASP Jagai réclame des dommages et intérêts à hauteur de Rs 50 millions et une roupie au trio : Sanjeev Teeluckdharry, Hemlata Gaya, et le frère de Namrata Teeluckdharry. L’ASP Ashik Jagai maintient dans son affidavit rédigé par l’avoué Brinda Kaniah, que des comprimés de psychotropes, listées sous la Dangerous Drugs Act (DDA), avaient été découverts lors de cette opération, le 27 octobre 2022, chez Hemlata Gaya à Rose-Hill.
Dans sa plainte, l’ASP Ashik Jagai revient en détails sur cette opération de la PHQ SST, et explique que des psychotropes périmés avaient été découverts ce jour-là par son équipe. Cependant, la police avait obtenu des explications satisfaisantes de la part d’Hemlata Gaya sur les lieux et les enquêteurs avaient décidé de ne pas initier d’enquête. Ainsi, il n’avait pas procédé à l’arrestation d’Hemlata Gaya, ce jour-là.
En novembre 2022, le clan Teeluckdharry avait servi une mise en demeure, réclamant Rs 50 millions à l’ASP Ashik Jagai. Dans sa plainte, neuf mois après les faits, le patron de la PHQ SST lui réclame à son tour Rs 50 millions et une roupie à Sanjiv Teeluckdharry, Namrata Gaya-Teeluckdharry et Hemlata Gaya, la belle-mère de l’avocat.
« Inn gagn li ek kitsoz pann fer kez, pann fer lemond kone, nounn aksepte. Li li sorti li dir nou bann mersener, nou pou met la drog kot li », relate l’ASP Ashik Jagai au Défi Plus, après cet épisode. Le haut gradé de police affirme qu’à la suite de cette démarche, il ne compte pas rester les bras croisés. Il annonce plusieurs autres actions légales. « Bizin montre dimounn la verite, kouma nou finn travay imennman e avek profesionalism. Osi mo denons enn tentativ pou bafoue lopinion publik », lâche l’ASP Ashik Jagai.
Au Défi Plus, l’homme fort de la PHQ SST rappelle que son équipe avait découvert des produits interdits dans la maison d’Hemlata Gaya, et avoir accepté les explications de cette dernière. Le gradé de police déplore cependant une campagne contre lui et son équipe, notamment dans une déclaration aux médias par Sanjeev Teeluckdharry.
Sanjeev Teeluckdharry : « Mo pena okenn konplint ni mo belmer »
« Mo pena okenn konplint ni mo belmer ». C’étaient les propos de l’avocat Sanjeev Teeluckdharry après la descente policière chez les Gaya. Il avait d’emblée félicité le professionnalisme de l’équipe de l’inspecteur Utim, chargée de l’opération. « So lekip inn search bien profesionel, pann gagn nanien inkriminan », avait déclaré l’avocat, ce jour-là. Il avait aussi exprimé ses satisfactions sur la manière de procéder de la police.
Mais après une dizaine de jours, soit le 7 novembre 2022, Hemlata Sher-Gill Gaya et le beau-frère de l’avocat, Vighnesh Gaya, avaient fait servir une mise en demeure contre l’ASP Ashik Jagai. Ils réclament des dommages à hauteur de Rs 50 millions pour dommages et préjudices subis, par la descente policière. Hemlata Sher-Gill indique dans la plainte, qu’elle est partiellement paralysée et souffre de troubles de la parole et qu’elle est alitée la plupart du temps.
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