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Arvin Boolell : «Ne pas faire de Pravind Jugnauth un mal nécessaire» 

Arvin Boolell a consacré son intervention au MSM et surtout son leader, lors de la réunion de mobilisation des rouges à Quatre-Bornes pour leur congrès du dimanche 28 prochain. Il a mis en garde : «  Ne pas faire de Pravind Jugnauth un mal nécessaire, car une section de la population lui a donné une légitimité avec seulement 36% de voix en 2019 et qu’il a été un ‘PM imposte’, faites attention ». 

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Il a fustigé « le langage ordurier de Pravind Jugnauth ». « C’est un signe que ce parti est à la dérive et au nom de la stabilité, marchons ensemble pour faire partir le MSM du pouvoir et dire non à la dictature », a déclaré Arvin Boolell lors de la réunion de mobilisation ce mercredi soir.  

Le chef de file du PTr à l’Assemblée nationale met en garde la population « de ne pas tomber dans le piège communal du leader du MSM, car un simple faux pas peut faire péter la cohésion sociale ».  

« La politique ‘jaide’ c’est fini. Nous sommes un peuple uni. Mon appel aux régions rurales : ne vous laissez pas prendre au piège du MSM qui divise », a-t-il dit. 

Arvin Boolell est revenu sur le jugement de la pétition électorale : « On respecte la Cour suprême, mais tout ce qui est légal n’est pas nécessairement légitime. C’est pour cela que nous allons contester au conseil privé et s’il faut faire du ‘crowd funding’ avec nos partisans, nous le ferons pour les frais ». 

Pour ce qui est de la lutte contre la drogue, Arvin Boolell affirme que le PTr est pour le combat contre les barons « alors que l’on sait qui a fréquenté cette mafia ». Il demande à la Striking Team, qui fait du bon travail, d’être « plus derrière les barons et de ne pas mettre des œillères ». 

Concernant le congrès de ce dimanche, Arvin Boolell a fait un appel spécial : « Nous voulons une ‘constructive disruption’. Il faut revoir la constitution du parti, inclure l’intégrité territoriale, car nous avons nos devoirs, mais aussi nos droits, et des candidats de proximité, qui apportent des solutions aux problèmes de leurs mandants et de faire revenir nos jeunes professionnels qui ont émigré, car on croit dans ‘brain gain’ et non dans le ‘brain drain’. Il y aura une nouvelle culture, une nouvelle approche, une rupture. Il faut aussi juste créer l’espace idéal et nous pouvons le faire au sein du PTr». 

Patrick Assirvaden met en garde le PM 

Intervenant brièvement, Patrick Assirvaden a axé son intervention sur le PM. « Il est en guerre avec son rival. Je lui demande s’il a un balai chez lui, de balayer devant sa porte avant de critiquer le Parti travailliste, car nous ne sommes pas mêlés à la drogue. On n’a pas de bâtiment de la honte, l’argent du parti se trouvait dans le coffre du leader des rouges pour construire un quartier général. Ne nous faites pas révéler de choses, mais dimanche, on va régler des comptes avec le MSM », a-t-il dit. 

Dhananjay Ramful : «Le langage du PM est classé Visa X» 

Le député de la circonscription N° 12, Dhananjay Ramful, a, pour sa part, déclaré ceci : « Je ne vais pas répéter toutes les horreurs langagières que Pravind Jugnauth tient lors de ses congrès. Il attaque sous la ceinture et utilise un langage que je qualifierai de Visa X, tellement c’est grossier. Puis, il fait des attaques personnelles contre Navin Ramgoolam, son souffre-douleur, car il sait que c’est son challenger. Toute l’opposition, parlementaire et extra-parlementaire, devrait se réunir pour pousser ce gouvernement à partir ». 

Dr Farhad Aumeer : «On ne peut prendre des vaccins périmés» 

Il est formel. En tant que médecin, le Dr Farhad Aumeer a dit sa révolte. « Le gouvernement dit qu’il suit les recommandations de l’OMS. Mais, moi, en tant que médecin, j’affirme que  le protocole veut que les vaccins dont la date d’expiration est arrivée à terme, ne peuvent être administrés » 

Il rappelle que le Dr Arvin Boolell et lui-même avaient demandé de commander des vaccins, d’introduire la distanciation sociale. « On a donné d’autres conseils, au départ ils refusaient d’écouter, mais à la fin ils ont été obligés de le faire, car nous voyions le danger qui nous guettait ». 

Puis, il a fait un « constat malheureux » sur le confinement où « des contrats ont été offerts à des non-professionnels ».

 

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