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Arvin Boolell : «Navin Ramgoolam PM pour cinq ans»

Dans la nouvelle configuration PTr/MMM/PMSD/RM, « c’est Navin Ramgoolam qui sera le Premier ministre pour cinq ans, à moins s’il décide autrement ». C’est ce qu’a déclaré Arvin Boolell, mardi, lors de l’émission Au Cœur de l’info, animée par Jean-Luc Émile. Sur le plateau, étaient aussi présents Ajay Gunness du MMM et Patrice Armance du PMSD.

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Le député travailliste a été sans équivoque : c’est automatiquement le leader des rouges qui devrait être présenté comme candidat au poste suprême, en tant que principal challenger de Pravind Jugnauth. Pour le moment, rien n’est finalisé. Mais cette nouvelle entente se prépare à aller ensemble comme une équipe pour les prochaines municipales.

Cet accord ira-t-il  au-delà des municipales ? «On a notre formule : ‘Nou pei avan tou. Pou bizin gagn enn breakthrough’ avec un programme solide, avec des projets comme la réforme électorale et une dose de proportionnelle, le financement des partis politiques qui irrite le MSM qui a un trésor de guerre et fait de la money politics». Toujours est-il que cette nouvelle union veut fédérer, selon les trois invités de Jean-Luc Émile. Ils souhaitent «une synergie pour faire partir le gouvernement de Pravind Jugnauth». 

Arvin Boolell estime que le pays est dans « un état d’urgence»  et les actions s’imposent. 

Patrice Armance du PMSD  : «L’Opposition doit être unie»

«À quel jeu joue Bruneau Laurette ? Il est le cheval de Troie du MSM, un agent du MSM. Il annonce qu’il veut s’attaquer à l’électorat du MMM et du PMSD. Il ne surfe pas sur son momentum. Nous, on a mis notre ego de côté pour marcher ensemble. Si Bruneau Laurette a décidé de faire autrement, c’est sa décision», a dit Patrice Armance sur Radio Plus. Le député bleu est pour une Opposition unie : «Le vœu du PMSD est que l’Opposition soit unie pour pousser le gouvernement vers le départ. Il faut une synergie de tous les partis pour combattre le MSM. Il nous faut, dès les municipales, lui donner une leçon avant les législatives. Pour cela, il faut l’unification de toute l’Opposition».

Jocelyn Chan Low : «Pour un changement structurel»

Jocelyn Chan Low a été clair : il faut une alternance. « Il y a une échéance municipale et l’Opposition a intérêt à être le challenger du gouvernement. C’est son rôle. Il faut une alternance crédible. La majorité de l’électorat est dans l’Opposition. Est-ce que le PTr, le MMM et le PMSD peuvent travailler ensemble ? Pourquoi pas une 3e force ? Il faut un changement structurel».

Arvin Boolell et ses ambitions

«En politique, il faut avoir des ambitions et c’est légitime. Mais je ne vais pas faire des coups bas. Ce sont les valeurs travaillistes qui priment. J’aurais un rôle à jouer après le vote des congressistes. Le parti a une histoire et a connu de grands tribuns», a répondu Arvin Boolell.

Pas de face à face Bérenger/Singh

«Sherry Singh a annoncé qu’il va rencontrer Paul Bérenger. Il n’a même pas pris rendez-vous. Il était dans Lakwizin durant 15 ans. S’il a des informations sur la haute trahison sur le câble Safe, on va l’entendre. Sinon, pas de rencontre, et encore moins celle de nature politique’, a martelé Ajay Gunness du MMM.

“Roshi Bhadain s’est auto-exclu”

Arvin Boolell, est d’avis que Roshi Bhadain «s’est auto- exclu de lui-même». Pour lui, «son congrès a décidé autrement». Son parti «a pris une autre orientation politique. Un leader doit pouvoir emmener ses délégués vers où il veut aller, mais il a fait son choix », dit-il. 

Ajay Gunness du MMM : «Ce sera révolutionnaire»

Ajay Gunness n’est pas tendre envers les nouveaux partis. «On a vu la naissance de nouveaux partis et j’ai en tête les anciens du MMM qui ont formé des partis. Ils sont amarrés au gouvernement et ne valent rien politiquement. Puis, les autres extra-parlementaires s’entre-déchirent. Nous, on aurait aimé les avoir pour combattre le gouvernement», a-t-il déclaré. 
Il souligne qu’il faut respecter les anciens en politique : «Il y a les anciens, les dinosaures. Mais ils ont l’expérience et le pays a besoin d’eux».

Concernant le Primeministership ? «Ce n’est pas à la radio qu’on va débattre de cette question. Les leaders vont discuter entre eux en temps et lieu. Mais le programme est primordial et la volonté politique des trois partis est là. Nous allons nous atteler à la réforme électorale et la proportionnelle, au financement des partis politiques et autres. Ce sera révolutionnaire», lance-t-il.

 

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