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Arvin Boolell, leader du groupe parlementaire du Ptr : «Je ne vois pas Hurdoyal en train de démissionner»

L’ex-ministre de l’Agro-industrie Vikram Hurdoyal démissionnera-t-il du MSM afin d’intégrer le Parti travailliste (Ptr) ? Arvin Boolell avance que « toute demande d’adhésion au sein du Ptr doit être avalisée par les instances du parti ». Il explique qu’il s’agit d’un parti politique structuré et toutes les décisions sont prises à la lumière des discussions en profondeur. « Il y a un bon nombre de personnes qui expriment le souhait de rejoindre le Ptr, mais c’est un parti très structuré. En vertu de la Constitution du parti, il faut impérativement que toutes les instances se rencontrent afin que chaque demande soit étudiée. C’est la règle », fait comprendre le leader du groupe parlementaire du Ptr. Ce dernier indique, par ailleurs, que « derrière le rideau de Vikram Hurdoyal, il y a le cas d’un ministre qui a été accusé d’avoir frappé un agent du MSM ». 

Au sujet de la révocation de Vikram Hurdoyal en tant que ministre de l’Agro-industrie, Arvin Boolell déclare : « Un Premier ministre qui se respecte devrait avoir l’obligation d’informer le ministre concerné de sa révocation et des raisons motivant ce choix. Nous vivons dans une démocratie. La moindre des choses serait que Pravind Jugnauth fournisse les raisons derrière sa décision ».

Pensez-vous que Vikram Hurdoyal pourrait démissionner du MSM afin de provoquer une partielle dans la Circonscription No. 10 (Montagne-Blanche/GRSE) ? « Je ne vois pas Vikram Hurdoyal en train de démissionner. Dans sa déclaration à la presse lundi matin, il a fait comprendre qu’il a beaucoup de considération pour le Premier ministre et la famille Jugnauth. D’ailleurs, à aucun moment donné, il n’a laissé entendre qu’il démissionnera », poursuit-il. 

Notre intervenant estime que si Vikram Hurdoyal démissionne en tant que député, il y a de fortes possibilités que des élections générales soient organisées au lieu d’une partielle. En vertu de la loi, le gouvernement dispose d’un délai minimal de 30 jours et d’un délai maximal de 240 jours à partir de la date de la démission d’un parlementaire afin de tenir une élection partielle. En ce qui concerne une élection générale, un délai de 30 à 150 jours (soit environ 5 mois) est accordé à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale.

 

 

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