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Arvin Boolell : «le gouvernement n’a d’autre choix que de faire marche arrière» 

Alors qu’il avait débuté son discours sans avoir pu consulter les amendements, le leader de l’opposition, Arvin Boolell, a été interrompu pour s’être écarté du sujet. Le Speaker a alors levé la séance pour donner l’occasion au ministre du Transport et du métro léger, Alan Ganoo, de faire circuler les amendements. Trente minutes plus tard, soit vers 18 heures, Arvin Boolell a repris son intervention. 

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Il s’est notamment attardé sur les propositions liées aux plaques d’immatriculation. Arvin Boolell a donné un exemple de modification des plaques. Selon lui, il y a une mesure dans la loi pour prendre des sanctions. « Mais j’irai plus loin. Si l’objectif est de s’attaquer à ceux qui ont des activités illégales, comme le trafic de drogue, je demanderai au ministre de faire provision pour des appareils de tracking afin de localiser un véhicule. Nous devrions l’étendre aux motocyclistes car souvent, les trafiquants de drogue utilisent des motocyclettes ou des bicyclettes pour transporter leurs marchandises », suggère Arvin Boolell.

 Le ministre Alan Ganoo a revu le montant de l’amende de Rs 25 000 à Rs 5 000 suite à la pression populaire, selon le leader de l’opposition. « Les amendes sont plus raisonnables », dit-il. Il souligne que les amendements sont présentés juste après le Budget, ce qui, selon lui, laisse supposer qu’ils ont pour objectif de renflouer les caisses de l’État. C’est la seconde fois que cela se produit sous le gouvernement actuel, d’après Arvin Boolell. « Vous ne pouvez pas empêcher les gens de dire haut et fort que le but de ces amendements est de collecter (de l’argent) des contribuables. Et quand la pression vient du public, le gouvernement n’a d’autre choix que de faire marche arrière », affirme-t-il. 

 

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