Le candidat rouge à la partielle au no 18 concède que le dernier mot revient au leader du parti. Il se dit en faveur de « l’implosion des idées » et « pour un processus de réinvention » et de « rupture » pour le Parti travailliste.
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Invité dans la seconde partie du Grand Journal sur Radio Plus mardi, Arvin Boolell candidat dans la circonscription Rose-Belle/Quatre-Bornes n’a pas eu un mot de travers envers Navin Ramgoolam, celui qu’il ambitionne de remplacer à la tête du Parti travailliste (Ptr). Répondant aux questions quelquefois insistantes de Ruzayna Beegun et de Terence O’Neill sur ses velléités, il a simplement martelé que c’étaient les instances du Ptr, telles que le congrès, qui prennent les décisions. Il concède néanmoins que le dernier mot revient au leader.
Arvin Boolell se prononce en faveur de « l’implosion des idées » et « pour un processus de réinvention » et de « rupture » pour le Ptr. « Il y a toujours eu une pérennité au Ptr. Il n’est pas la propriété d’une famille ou d’un individu », lâche-t-il, s’attaquant clairement au clan Jugnauth. « Je crois dans le renouvellement et l’avenir du Ptr », ajoute-t-il, évoquant un « réalignement » des forces politiques.
Évoquant les casseroles de l’ancien Premier ministre, notamment sur les Rs 220 millions en devises et monnaie locale découvertes dans ses coffres-forts personnels, en février 2015, Arvin Boolell laisse entendre que cet argent est le butin de guerre du Ptr. Il affirme que Navin Ramgoolam est victime d’une vendetta politique et réclame une loi sur le financement des partis politiques, soutenant que chaque parti reçoit des dons en espèces.
Il déclare aussi être disposé à dévoiler ses comptes bancaires face aux accusations d’un ancien diplomate marocain disant qu’il aurait obtenu un soutien financier de Rabat.
Fédérer l’opposition
Faisant part de son désir de fédérer l’opposition parlementaire face à un gouvernement qu’il accuse d’avoir « trahi » l’électorat et d’être responsable du « dysfonctionnement » de plusieurs institutions, l’ancien chef de la diplomatie mauricienne évoque le besoin d’un « équilibre communautaire » au sein d’une société pluriethnique. « C’est le socle sur lequel repose notre tissu social. Il nous faut être pratique et pragmatique. »
Arvin Boolell a également commenté la démission de Roshi Bhadain de l’Assemblée nationale. Il considère que si l’ex-ministre de la Bonne gouvernance s’en était tenu à sa promesse de dénoncer les agissements du gouvernement, le pays serait allé aux urnes pour des législatives.
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