Le candidat du Parti travailliste (PTr) pour la partielle de Belle-Rose/Quatre-Bornes a invité les habitants à voter en masse et de ne pas s’abstenir. C’était lors du dernier meeting des rouges à la foire de Belle-Rose vendredi.
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Arvin Boolell a souligné que le PTr éclairera la vie de chaque Mauricien. « Il faut de la sécurité au pays. Nous redresserons l’économie. Il faut consolider ce que nos aînés ont accompli. Navin Ramgoolam a pris l’engagement que 50 % des candidats des prochaines élections générales seront de nouvelles têtes. L’économie bleue offre un gros potentiel. Il vaut une vision politique. Il faut voter le candidat du PTr et ne pas s’abstenir. Certes, il y a eu des manquements, mais le parti a corrigé ses erreurs. Il y a des consignes pour voter MMM. Il faut un vote intelligent. L’avenir, c’est le PTr. Roshi Bhadain ne comprend pas les dossiers. Il a vendu un secteur où il y avait une démocratisation de l’économie. Il a tué le secteur offshore. »
Navin Ramgoolam a dit que si Arvin Boolell est élu, il sera leader du groupe parlementaire, sans pour autant diminuer le rôle de Shakeel Mohamed. « Nous aurons deux guerriers. Les autres élus sont aussi bons. » Le leader des rouges a qualifié Roshi Bhadain d’éléphant dans un magasin de porcelaine. « Il a affirmé que la Banque de Dawood Rawat a financé mon campement. J’ai pris un emprunt avec garantie. Il doit voir ce que mon grand-père possédait dans le Sud. Kisann-la so piti pe res dan sant Londres dan enn lapartman ? » a-t-il demandé.
Selon Navin Ramgoolam, Roshi Bhadain devra répondre à certaines questions concernant le projet Heritage City. « Pourquoi avoir payé Rs 49 millions pour les services d’un consultant ? L’hôpital Apollo Bramwell (rebaptisé Wellkin Hospital ; NdlR) était évalué à Rs 2,4 milliards, mais il a été vendu à Rs 700 millions. Roshi Bhadain a détruit le secteur financier pour avoir de l’argent pour le Metro Express. Le leader du Reform Party s’est déjà enregistré pour émigrer au Canada. »
Le candidat rouge remis à sa place par son leader
A priori, l’intention d’Arvin Boolell de laisser Shakeel Mohamed continuer à être chef de file des rouges à l’Assemblée nationale même s’il est élu est mal digéré par certains. À l’instar de l’ex-Premier ministre, Navin Ramgoolam, qui n’a que peu apprécié les propos de son candidat. « C’est moi qui décide. C’est moi le leader du Parti travailliste », a-t-il répondu à une question de la presse, vendredi, lors d’une cérémonie de dépôt de gerbes au samadhi de sir Seewoosagur Ramgoolam au Jardin de Pamplemousses.
Il y a quelques semaines, Navin Ramgoolam avait affirmé qu’Arvin Boolell serait le chef de file du PTr au Parlement s’il était élu au no 18. Dans ce cas, Shakeel Mohamed serait relevé des responsabilités qu’il assume depuis les élections générales de décembre 2014.
Arvin Boolell n’avait cependant jamais commenté la décision de son leader… jusqu’à jeudi, en début de soirée. Dans Le Grand Débat organisé par Le Défi Media Group, le candidat rouge a affirmé qu’il n’avait nullement l’intention de faire bouger Shakeel Mohamed et qu’il agirait comme « un mentor » pour ses collègues du parti au Parlement.
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