Lors de son intervention mardi au Parlement dans les débats sur le Political Financing Bill et le texte de loi sur l’amendement de la Constitution, Arvin Boolell a souligné que « ce texte de loi ne doit pas être adopté par cette Chambre ». Si le leader de l’opposition affirme qu’encadrer le financement politique est une nécessité et que « ce sera une des grandes priorités du prochain gouvernement tout comme le sont le Police and Criminal Evidence Bill et le Freedom of Information Bill », il qualifie la tentative du gouvernement de « geste effectué par un régime désespéré qui essaie de se faire bien voir pour des raisons politiques. C’est une moquerie de l’histoire, car il arrive à la veille de la dissolution. C’est une quasi-copie du texte de loi de 2019 ».
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Aussi, affirme Arvin Boolell, il ne comprend pas pourquoi le gouvernement arrive avec ce projet de loi « à la veille de la dissolution du Parlement » au lieu de le présenter à mi-mandat après des « consultations élargies avec toutes les parties prenantes ». L’objectif du Premier ministre est de « faire en sorte que ce texte de loi souffre d’une mort politique ». Et d’ajouter « est-ce qu’il sait ce que veut dire tenir des consultations. Ça ne veut pas dire prendre une décision unilatéralement ».
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