Arrêtée pour le meurtre de son époux allemand - Les fils de Marilyne: « Notre mère était victime d’un mari violent »

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"15301","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-25644","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Marilyne Von Ow"}}]] Marilyne Von Ow a déclaré à la police que son époux s’est blessé avec un couteau.

</div> [row custom_class=""][/row] Lorsque cette dernière le quittait pour prendre du recul, son époux venait la récupérer. « Il ne pouvait vivre sans ma mère. Quand elle prenait ses bagages pour rentrer à la maison avec notre sœur de 14 ans, il venait la suppliait pour qu’elle retourne auprès de lui. Sak fwa li sagrin so mari », ajoute Curtis. Le 7 avril, cela a été la dispute de trop pour le couple. Marilyne a déclaré à la police que son époux, qui était sous l’influence de l’alcool, s’est rué sur elle avec un couteau de cuisine à la main. « Je l’ai poussé. Il est tombé sur le divan et s’est blessé avec le couteau », a-t-elle expliqué dans une première partie de son interrogatoire par la Criminal Investigation Division (CID) de Goodlands. Prenant un morceau de tissu, elle a tenté d’arrêter l’hémorragie. « Nous sommes montés sur sa motocyclette. Il a lui-même piloté sa moto en direction de l’hôpital de Pamplemousses », a-t-elle dit aux limiers de la CID. Admis à l’hôpital, Paul Rudolf Von Ow avait expliqué que sa blessure était due à un accident. Or, le samedi 16 avril, après neuf jours d’hospitalisation, l’Allemand a rendu l’âme. L’autopsie pratiquée par le Dr Jankee Parsad, médecin légiste, a attribué le décès de la victime à un coup porté à l’abdomen. La police a objecté à la remise en liberté sous caution de Marilyne. Elle a été reconduite en cellule policière. Elle sera examinée par un médecin de la police et devra participer à une reconstitution des faits.