Arrêtée dans le cadre du meurtre de son époux: Géralda Nandoo soupçonnée d’avoir commandité une autre agression

Saminaden Vyapooree, présumé meurtrier d’Anwar Mohammad Nandoo, a donné une seconde déposition aux limiers de la Major Crimes Investigation Team lundi.

Dans sa déclaration, le suspect incrimine Géralda Nandoo, accusée d’avoir commandité le meurtre de son mari, dans une autre affaire. Il affirme que cette dernière lui a demandé, l’année dernière, d’agresser un dénommé Frédérick, son compagnon de l’époque, pour qu’elle touche une prime d’assurance.

« Géralda avait quitté son époux Anwar pour habiter avec Frédérick. En juin de l’année dernière, elle m’a demandé d’agresser son compagnon pour qu’elle puisse empocher une somme d’argent provenant d’une assurance », raconte Saminaden Vyapooree.

Le suspect ajoute avoir agressé le dénommé Frédérick, le 30 juin 2015, en l’absence de Géralda Nandoo. « Mais ce dernier n’a jamais dit à la police que je l’avais agressé », souligne Saminanden Vyapooree. L’homme avait été hospitalisé pendant plusieurs jours à l’unité des soins intensifs. Une fois rétabli, il était rentré chez lui.

Or, le 13 janvier dernier, Frédérick, qui était toujours souffrant, a rendu l’âme. L’autopsie a attribué le décès à un œdème cérébral, concluant qu’il n’y avait pas eu de foul play. Après le décès de son ex-compagnon, Géralda Nandoo avait perçu Rs 150 000 comme prime d’assurance.

Cette dernière n’a pas encore été interrogée dans le cadre du décès du dénommé Frédérick. Concernant le meurtre de son époux Anwar Nandoo, elle maintient que son amant Saminaden Vyapooree a, dans un accès de jalousie, voulu donner une correction à celui-ci.

De son côté, Saminaden Vyapooree a dit aux enquêteurs qu’il regrette son geste. « Je regrette ce que j’ai fait et je présente mes excuses aux proches d’Anwar. J’aimais tellement Géralda… Je ne pouvais rien lui refuser. »

C’est le lundi 11 juillet que le corps sans vie d’Anwar Nandoo a été retrouvé à son domicile, à Eau-Coulée. L’autopsie a attribué le décès à une fracture du crâne et à une hémorragie intracrânienne.

L’enquête, menée par le chef inspecteur Goolaup, est placée sous la supervision de l’ASP Gérard.