Arrêté pour le vol de chanvre au FAREI - Gilles, vigile : « Monn vann bann fey la pou Rs 1 500 » 

Un vigile a été arrêté dans l’enquête sur le vol de feuilles de chanvre industriel au FAREI, rapporté le 4 janvier 2023. Il s’agit d’un habitant de Dagotière de 25 ans travaillant pour l’institut situé à Réduit. Il est passé aux aveux. Il sera traduit en justice ce lundi. 

Développement dans l’enquête sur le vol de chanvre industriel au sein du Food and Agricultural Research and Extension Institute (FAREI). Un agent de sécurité, travaillant à l’institut et répondant au prénom de Gilles, a été arrêté le vendredi 6 janvier 2023. Il s’agit d’un habitant de Dagotière de 25 ans. 

« Monn vann bann fey la pou Rs 1 500 ar enn abitan Ste-Croix », a-t-il dit aux enquêteurs, après être passé aux aveux. Samedi, le suspect a été inculpé de « larceny by person in receipt of wages » devant la Bail and Remand Court. Il a ensuite été reconduit en cellule policière. Il comparaîtra devant le tribunal de Moka ce lundi. 

Lorsque l’État a approuvé la culture du chanvre industriel (Cannabis sativa sativa) à des fins médicales, il a lancé un projet-pilote. Pour protéger les plantes des vols, elles sont censées être encadrées par le FAREI. Mais le mercredi 4 janvier, un employé de l’institut de Réduit a rapporté le vol de feuilles de chanvre à la police. 

Dans sa déposition, il explique avoir trouvé trois tiges en-dehors de l’espace clôturé dédié à la culture de ces plantes. Le plaignant a dès lors soupçonné les feuilles d’avoir été arrachées et les tiges abandonnées sur place par un individu malintentionné. Raison pour laquelle il a donné l’alerte.

La Criminal Investigation Division de Moka s’est saisie de l’affaire. Les hommes de l’assistant surintendant de police Jheengut ont commencé par visionner les enregistrements des caméras de vidéosurveillance. Ils ont alors vu un individu subtilisant les feuilles de chanvre à travers une clôture métallique. Un cadre l’a immédiatement identifié comme étant l’un des vigiles chargés de veiller à la sécurité du site. 

Vendredi, les enquêteurs se sont rendus sur son lieu de travail pour l’appréhender. Soumis à un interrogatoire et confronté aux images des caméras de surveillance, l’habitant de Dagotière s’est mis à table. Une perquisition a eu lieu à son domicile. Aucune trace de drogue n’a toutefois été décelée. Les vêtements qu’il portait au moment où il a commis le larcin ont été placés sous scellés pour la suite de l’enquête.