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Arrêté à maintes reprises suite à des allégations d’une femme : Rs 50 millions de dommages réclamées par un infirmier

Un  infirmier a vu sa vie basculée en juillet 2015. Il a été arrêté à maintes reprises suite à des allégations faites à son égard par une femme. Pour des préjudices subis, il réclame Rs 50 millions de dommages à l’État et au Commissaire de police.

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Cet infirmier, domicilié de Quartier-Militaire, s’en remet à la Cour pour obtenir justice. Il réclame à l’État et au Commissaire de police (CP) des dommages de Rs 50 millions. Cela fait suite à des arrestations répétitives et à des allégations faites à son encontre par une femme. Il avance que cela a nui à sa réputation et lui a causé d’énormes préjudices.

Le procès sera appelé, le 14 septembre, devant la Cour suprême. L’infirmier a retenu les services des avocats Poomun Sookun-Teeluckdharry et Vikash Teeluckdharry et de l’avoué Soohadevi Toolsee-Jaunky.

Le 27 juillet 2015, la femme consigne une déposition au poste de police de Quartier-Militaire. Elle allègue que l’infirmier a abusé d’elle. L’infirmier a été arrêté. Puis, il a retrouvé la liberté conditionnelle après avoir fait face à une accusation provisoire de viol. L’infirmier a réfuté les allégations de la femme. Le 28 juillet 2015, cette dernière consigne une déposition pour se rétracter.

Le 6 novembre 2015, la femme consigne une autre déposition au poste de police de Moka contre l’infirmier pour menace verbale. L’infirmier a été, de nouveau, arrêté. Il a été maintenu en détention provisoire du 9 au 13 novembre 2015. Puis, il a retrouvé la liberté conditionnelle. Car, le 13 novembre 2015, la femme a consigné une déposition pour se rétracter. L’infirmier a réfuté les allégations portées contre lui.

Troisième déposition

Le 19 novembre 2015, la femme donne une troisième déposition pour séquestration contre l’infirmier au poste de police de Quatre-Bornes.

Le 30 novembre 2015, l’infirmer s’est rendu au Central Criminal Investigation Department, à Line Barracks, pour porter plainte contre la femme pour harcèlement  par téléphone. Selon le plaignant (l’infirmier), sa plainte n’a pas eu de suite.

Le plaignant relate que le 4 décembre 2015, son domicile a été perquisitionné à la suite de la plainte de séquestration déposée par la femme. L’infirmier dit avoir fourni un alibi à la police
Arrêté, il a été placé en détention à la suite d'une accusation provisoire de séquestration retenue contre lui au tribunal de Rose-Hill. Le 31 décembre 2015, il a été remis en liberté devant la Bail and Remand Court (BRC). Puis, l’accusation provisoire contre lui a été rayée.

Janvier 2016, le plaignant a été admis à l’hôpital Jeetoo à la suite d’une maladie. Il a été arrêté et menotté à son lit d’hôpital `a la suite d'une plainte déposée par la femme pour « menace via téléphone ».

La femme a déposé une plainte similaire contre son beau-frère et sa sœur. Son beau-frère a été arrêté et fait objet d’une accusation provisoire devant le tribunal de Rose-Hill. Le plaignant souligne avoir eu recours à une « Precautionary Measure » au poste de police de Moka pour se protéger. Mais, en vain.

Le 31 janvier 2016, il a été arrêté de nouveau par la police à la suite d'une autre plainte déposée par la femme au poste de police de Rose-Belle. L’infirmier indique que son e-mail et son compte Facebook ont été piratés par la femme. Le plaignant dit avoir consigné une déposition, le 2 février 2016, au poste de police Pope Hennessy, à cet effet.

Le 5 et le 6 avril 2016, une autre plainte de séquestration a été déposée par la femme contre le plaignant, ses parents et sa sœur au poste de police de Bambous. Ces derniers  ont dû donner leur version des faits.

L’infirmier affirme qu’il a dû faire une déposition le 15 juillet et  le 11 août 2016 au poste de police de Quartier-Militaire contre deux autres plaintes de « criminal intimidation » déposées par la femme, et le 11 janvier 2017 au Criminal Investigation Department (CID) de Moka, pour vol avec violence.

L’infirmier soutient que le CP a agi aveuglément sans effectuer des enquêtes approfondies pour déterminer la vérité sur les plaintes faites à son encontre.

 

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