Viralen Sooben, présent mardi à Côte d’Or, lors de la manifestation du mouvement « Rann nou later », a été appréhendé le jeudi 29 août 2024. Il lui est reproché d’avoir donné des coups de pied à un policier. Ce rassemblement, qui se voulait pacifique, a rapidement dégénéré en échauffourée, entraînant des interventions musclées des forces de l’ordre. Inculpé de « molesting police officer », Viralen Sooben a retrouvé la liberté conditionnelle après s’être acquitté d’une caution de Rs 8 000 en cour de Moka.
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Lors de son interrogatoire par les enquêteurs de la Criminal Investigation Division de Brisée-Verdière, et en présence de son avocat Rama Valayden, il a tenu à clarifier les faits. Il a expliqué qu’il s’était rendu à Côte d’Or pour apporter son soutien au collectif « Rann nou later ». Toutefois, la situation a rapidement dégénéré lorsque la police a commencé à interpeller les manifestants.
Viralen Sooben se trouvait alors aux côtés de plusieurs autres militants, dont Devarajen Kanaksabee, Kissen Gangadoo et Vela Gounden, lorsque l’incident s’est produit. Le policier en question affirme avoir été roué de coups de pied par Viralen Sooben durant l’échauffourée.
Une accusation que ce dernier rejette catégoriquement. « Zot inn kraz mo lipie dan sa bouskilad la. Monn gagn enn kramp. Monn sakouy mo lipie de trwa kout. Li dir mwa monn bat li… Mo pa kone monn bat li mwa. Zot inn bouskil mwa depi lor sime avan mo rant lor sit », a-t-il expliqué au terme de sa comparution en cour de Moka.
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