Après l’arrestation du chanteur Jahfazon et de Siva Pareemanun, survenue le 3 janvier, la communauté rasta a tenu, vendredi, une conférence de presse au restaurant Lambic, à Port-Louis.
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Jean-Alain Résidu, le porte-parole de la communauté, a ainsi qualifié « d’arbitraire » l’arrestation de ces deux hommes. « Ce sont des arrestations sans fondement. Ainsi, si l’État mauricien juge que la présence de la communauté rasta est illégale sur le territoire qui nous a vu naître, alors qu’il (l’État) trouve une île pour nous reloger. Déportez-nous ! En tant que citoyens mauriciens, nous avons le droit de vivre notre culture et notre religion comme bon nous semble », dit-il.
Par ailleurs, à vendredi, certains membres de la communauté rasta prévoyaient de se constituer prisonniers à la station de police de Rose-Belle. Ils affirment que les accessoires retrouvés chez Jahfazon leur appartiennent également. « Le 2 novembre 2016, nous avions organisé une prière non loin de la résidence de Jahfazon. Les accessoires retrouvés chez le chanteur nous appartiennent. C’est pour cette raison que nous comptons nous constituer prisonniers. C’est injuste qu’il soit le seul à être incarcéré », explique Iman Benjamin, un des membres de la communauté.
Pour rappel, Siva Pareemanun a été arrêté, lui, alors qu’il photographiait les membres de l’Adsu lors de l’arrestation de Jahfazon. Siva Pareemanun a retrouvé la liberté conditionnelle le vendredi 6 janvier.
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