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Arrestation arbitraire alléguée : une quinquagénaire exige Rs 500 000 de dommages de l’État

Le 8 août 2017, une accusation provisoire de coups et blessures ayant causé mort d’homme sans intention de tuer a été rayée contre la quinquagénaire devant le tribunal de Mapou.

Elle estime que son arrestation par la police, survenue le 17 avril 2016, après le décès de son époux, un ressortissant allemand, était arbitraire et illégale. Deux ans après les faits, elle réclame Rs 500 000 en cour civile intermédiaire à l’État, à un inspecteur, à deux sergents et à un constable de police.

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Elle est décoratrice d’intérieur, la quinquagénaire affirme qu’il y a eu faute de la part des préposés de l’État, notamment de la police, qui l’a arrêtée le 17 avril 2016, après le décès de son époux, le 16 avril 2016. Le 8 août 2017, dit-elle, l’accusation provisoire de coups et blessures ayant causé mort d’homme retenue contre elle a été rayée devant le tribunal de Mapou.

Deux ans après les faits, la dame a logé, le 16 août 2018, une plainte devant la cour civile intermédiaire pour réclamer des dommages de Rs 500 000. Sa plainte est dirigée contre l’État, un inspecteur, deux sergents et un policier. L’affaire sera appelée le 3 octobre 2018 devant cette instance.

Cette Nordiste, âgée de 57 ans, a retenu les services de l’avocat Jean-Claude Bibi et de l’avouée Annarubee Ramalingum.

Dans sa plainte, elle souligne que cette affaire a nui à sa réputation et lui a causé d’énormes préjudices. «  Tout a commencé le 7 avril 2016, une dispute a éclaté entre mon époux et moi. Mon mari, un ressortissant allemand de 66 ans, tenait un couteau. Au cours de la dispute, il a trébuché et a atterri sur le couteau qu’il tenait», explique la dame.

« Accusation provisoire rayée »

Elle ajoute que, lorsque son époux a été blessé, elle a aussitôt alerté la police et son époux fut transporté et admis à l’hôpital Sir Seewoosagur Ramgoolam de Pamplemousses.

Selon la dame, son époux a consigné une déposition à la police pour expliquer comment il a été blessé, sans l’impliquer. Sept jours après (le 16 avril 2016), il est décédé.

La quinquagénaire ajoute que le 17 avril 2016, elle a été arrêtée et inculpée provisoirement d’assassinat. Elle a passé plus de vingt jours en cellule policière. Le 5 mai 2016, l’accusation provisoire d’assassinat fut modifiée en ‘coups et blessures ayant causé mort d’homme sans intention de tuer’. Le même jour, elle a bénéficié de la liberté provisoire, la police n’ayant pas objecté à sa remise en liberté. Le corps de son époux a été autopsié et le médecin légiste, le Dr Maxwell Monvoisin, a attribué son décès à une « intestinal obstruction.» Le 8 août 2017, l’accusation provisoire de coups et blessures ayant causé mort d’homme, retenue contre elle devant le tribunal de Mapou, a été rayée suivant une motion de son avocat.

La plaignante estime son arrestation arbitraire.  Elle souligne que le 25 avril 2017, la police a déclaré que l’enquête policière a été complétée, à l’exception du rapport du Forensic Science Laboratory (FSL) . « Or, l’arme a été expédiée au FSL depuis le 9 avril 2016 aux fins d’expertise… non professionnelles ».

 

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