Arnaque sur Facebook : commande en ligne : Rs 1 210 pour un colis vide 

• La victime : « Les articles étaient pour mon futur bébé »

Une habitante de la capitale a rapporté un cas de fraude électronique à la police des Line Barracks, le mardi 11 avril. La jeune femme affirme avoir été bernée par une présumée vendeuse sur une page Facebook, qui proposait des articles pour bébé et autres. 

Après avoir réglé le montant de ses achats, soit Rs 1 210, elle explique que la vendeuse l’a informée que la livraison des produits se ferait dans un délai de 48 heures via le service postal. Le lendemain, soit le 31 mars, la cliente indique avoir reçu un avis de réception, afin qu’elle puisse récupérer son colis au bureau de poste. À sa grande surprise, le colis était vide. 

Cette mère de famille avait fait ces achats en vue de l’arrivée de son nouveau-né. « Li pa fasil dimoun malonet koumsa. Nou nou pe sakrifie nou... » lâche-t-elle désabusée.

À Le Dimanche/L’Hebdo, l’époux de la jeune femme raconte avoir vu les annonces en question sur Facebook. « Les offres étaient intéressantes et on a choisi quelques produits pour notre bébé à naître », relate Abdel (prénom d’emprunt). Ensuite, le paiement a été effectué en ligne via une application bancaire. La vendeuse a confirmé la réception du transfert d’argent, soit Rs 1 210 et que la livraison se ferait le lendemain. Au total, huit articles ont été commandés. 

Après avoir reçu l’avis de réception, Abdel s’est rendu au bureau de poste de la capitale pour récupérer le colis durant les heures de bureau, entre deux réunions. « Monn pran koli-la, monn met li dan loto. Mo pann ouver li deswit », indique-t-il. 

Une fois rentré à la maison après le travail, Abdel avance avoir remis le colis à son épouse. Ils étaient impatients de voir les articles qu’ils avaient commandés. Grande a été leur déception de constater qu’il n’y avait rien dans la boîte en carton. 

Immédiatement, le couple contacte l’expéditeur sur Facebook. Ce dernier insiste qu’il a envoyé les produits et partage même la photo d’une facture. « Nou finn insiste pou li avoy nou resi la. Linn avoy enn resi, me dat la ti kasiet », explique Abdel. Ce qui a éveillé ses soupçons. 

En vérifiant ses échanges avec la vendeuse et la transaction effectuée pour le paiement, le couple a découvert que le nom de l’expéditeur du colis et celui à qui était destiné le virement électronique ne correspondaient pas. 

La police compte retracer la personne qui a reçu le paiement via l’application mobile. Celle-ci devrait être interpellée.