Ruthnum P., 34 ans, a été arrêté dans la journée du vendredi 1er décembre par le Central Criminal Investigation Department (CCID). Il est soupçonné d’avoir escroqué environ Rs 200 000 à une habitante de Palma. Il a été traduit, ce samedi 2 décembre, devant la justice sous une accusation provisoire de « swindling ». Lors de son interrogatoire, menée par le sergent Vicky Suklal, l’homme est passé aux aveux.
L’affaire remonte au mois de septembre dernier. La victime, une femme de 43 ans, habitante de Palma, Quatre-Bornes, a raconté à la police qu’il a fait la connaissance du suspect sur Facebook et que ce dernier l’a détroussée de Rs 200 000. Selon la victime, l’escroc présumé s’est présenté sous le nom de « Pillay » et affirmait qu’il était directeur d’une compagnie spécialisée dans l’imprimerie et la mode. La victime raconte qu’elle lui avait fait confiance et lui avait demandé de l’aide pour obtenir un emploi. Le présumé escroc avait alors fait part de ses intentions de l’aider. Les deux ont échangé leurs numéros de téléphone.
Dans sa plainte, la victime raconte que l’escroc lui a demandé de lui remettre Rs 200 000 en vue de compléter certaines démarches pour lui permettre d’obtenir un emploi. Celui qui s’est présenté sous le nom de Pillay, lui a alors demandé de faire part de son intérêt à un appel d’offres pour héberger un ressortissant étranger pendant trois ans à Flic-en-Flac. Après avoir accepté la proposition, la femme aurait envoyé des détails sur une adresse mail pour confirmer la transaction. C’est via WhatsApp que l’habitante de Palma explique avoir reçu l’adresse.
Elle raconte qu’entre le 29 septembre 2017 et la mi-novembre, elle a remis un montant de Rs 200 000 au suspect. Cet argent, selon la victime, était destiné à compléter les démarches. Elle indique avoir effectué des virements bancaires et avoir remis de l’argent à ce présumé escroc lors de certaines rencontres. À chaque fois, c’était le suspect qui plaçait les rendez-vous. Depuis quelque temps, le présume escroc n’a plus donné signe de vie. La victime, mère de famille, affirme n’avoir eu d’autres solutions que de se tourner vers les Casernes centrales pour dénoncer l’escroc.
L’enquête policière est menée par le sergent Vicky Suklal sous la supervision de l’assistant commissaire Devanand Reekoye du CCID.
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