Arnaque de Rs 100 000 sur Facebook - Le suspect arrêté : «J’aime la belle vie»

Il n’est pas à son premier délit. Viraj G., récidiviste de 29 ans, a été arrêté jeudi par la police de Goodlands. Cet habitant de Petit-Village, Goodlands, est soupçonné d’avoir arnaqué plusieurs personnes sur Facebook et il a avoué trois cas de détournement de fonds. L'arnaque prend de l'ampleur à Maurice. Certains optent pour les réseaux sociaux, dont Facebook. Trois dépositions ont été consignées contre Viraj G. Parmi ses proies, un policier. Viraj, déjà condamné pour des délits quasi-similaires, a avoué avoir arnaqué trois personnes sur Facebook. Il aurait soutiré environ Rs 100 000. Son modus operandi : il crée une page sur Facebook sous le sobriquet de Technototics Wood and Aluminium Ltd et il ajoute des photos de portes en aluminium pour faire croire aux gens qu’il les fabrique.

Un policier s’est fait piéger par Viraj G. Impressionné par les photos postées sur Facebook, le policier a cru que Viraj fabrique réellement des portes en aluminium. Le policier, qui voulait installer une porte en aluminium automatique à son domicile, a alors sollicité Viraj. Il lui a remis Rs 18 900.

Toutefois, Viraj tardait avec son travail et le présumé arnaqueur reste injoignable sur son téléphone portable, selon les victimes. C’est alors que le policier a su qu’il s’est fait berner.

C’est au tour maintenant d’une Management Support Officier (MSO) d’en faire les frais. Le suspect lui a promis qu’il allait fabriquer des portes pour elle et la victime lui a remis une somme de Rs 61 560. Quand elle prend contact avec Viraj, ce dernier sort des prétextes. Un préposé d’un collège a été également victime de l’arnaque. Il avait remis Rs 13 900 au suspect. Les deux victimes ont porté plainte à la police.

La police de Goodlands a monté une opération. Elle a procédé à l’arrestation de Viraj G. qui n’est pas un inconnu de la police. Interrogé, il est passé aux aveux. « J’aime la belle vie et j’ai utilisé l’argent de ces gens pour accomplir mes désirs. Toutefois, j’ai effectué une partie et je me suis amusé avec l’argent des victimes ».

Après son interrogatoire, il a comparu devant le tribunal de Pamplemousses La police, ayant objecté à sa remise en liberté conditionnelle, il a été reconduit en cellule policière.  L’enquête, menée par le caporal Hurreechurn et le sergent Beebeejaun, est placée sous la supervision de l’assistant-surintendant de police (ASP) Poinoosamy.