Mohamed Taheedji D. est loin d’être au bout de ses peines. Ce marchand ambulant de 26 ans se retrouve en état d’arrestation. En liberté conditionnelle pour séquestration, c’est pour menace envers les forces de l’ordre qu’il s’est fait embarquer.
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C’est une policière en patrouille à Bel-Air/Rivière-Sèche qui a été prévenue qu’un homme vendait des vêtements non loin d’un arrêt d’autobus. La policière et son collègue ont approché le marchand pour lui indiquer qu’il n’avait pas le droit d’opérer en ces lieux. Ce dernier a fait mine d’obtempérer, mais une fois que les agents ont tourné le dos, il a repris son commerce.
Voyant son manège, les policiers lui ont demandé une nouvelle fois de mettre fin à ses activités. Mais il a refusé de bouger. Face à l’insistance des policiers, il a alors sorti une paire de ciseaux. « Si to apross mwa mo rey twa », aurait-il lancé aux policiers. Devant la tournure des événements, ceux-ci ont demandé du renfort. Une dizaine d’hommes en uniforme sont intervenus.
Mais cela était loin de calmer les choses. Le marchand devait lancer à l’encontre d’un policier : « mo pou pik twa, mo pou touy twa. To ankor zen, mwa mo ena kayss la poliss ». Ce n’est qu’au bout d’un quart d’heure qu’il a pu être maîtrisé. Il a été conduit au poste où il a passé la nuit. Le lendemain, il a comparu devant le tribunal de Flacq et répond d’une accusation provisoire de menace verbale. Étant déjà en liberté conditionnelle, la police a objecté à sa libération sous caution.
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