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Aquaculture : les promoteurs doivent prouver que leur projet est sans danger

La tempête s’est apaisée. Tout le monde se met maintenant à la table de discussions: ceux en faveur du projet de ferme aquatique dans l’Ouest ; ceux qui y sont opposés et enfin ceux jouant le rôle d’arbitre. Cela en vue de leur permettre de régler leur différend. 

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Une réunion, lundi, au ministère de l’Economie océanique a permis un regroupement de tous les ceux concernés par le projet d’élevage de poissons dans nos lagons. Il y avait les représentants de la firme Grow Fish International, ceux de l’Association des Hôteliers et Restaurateurs de l’Ile Maurice (AHRIM) et enfin ceux du gouvernement.

Selon Jocelyn Kwok, directeur de l’AHRIM, la réunion a permis aux opérateurs touristiques de faire connaître leurs préoccupations. Ceux-ci ont aussi demandé des éclaircissements sur le projet. La réunion s’est déroulée dans un esprit de collaboration, a fait ressortir Jocelyn Kwok. Du côté du ministère, une source nous apprend que les différentes parties sont parvenues à un accord.

Mais une autre source ajoute prudemment que « la rencontre de lundi a débouché sur un accord de principe pour que soient mises à la disposition des trois parties engagées dans les discussion, copies de toute étude scientifique indépendante antérieure menée sur les effets de l’aquaculture dans notre région », souligne Jocelyn Kwok.

Une attention particulière sera accordée aux études concernant l’île de La Réunion.  L’AHRIM a formulé une demande pour que les consultations avec les autorités autour de l’aquaculture se poursuivent. «Il est nécessaire d’avoir l’assurance, fondée sur des données probantes, qu’un tel projet ne comportera aucun risque pour le tourisme », maintient le directeur de l’AHRIM.

 

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