Les audiences se poursuivent devant le tribunal de l’Environnement dans l’affaire qui oppose l’Association des hôteliers et restaurateurs de l’île Maurice (AHRIM) à la firme GrowFish International. D’autres ministères ont aussi été appelés à déposer.
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Par le truchement de son directeur, Jocelyn Kwok, l’AHRIM s’oppose au projet des fermes aquacoles dans l’Ouest. L’argument principal avancé est que ce type de développement pourrait provoquer des attaques de requins dans ce lagon très fréquenté. Jocelyn Kwok a été contre-interrogée par les hommes de loi de la firme.
L’avocat du ministère de l’Économie océanique a fait ressortir qu’il n’y a pas de preuve de lien entre les activités d’aquaculture et la présence des requins. Il n’y a eu aucune attaque de requins, a-t-il soutenu.
Jocelyn Kwok a maintenu que le risque était réel. Et d’ajouter que le projet n’a pas été correctement étudié. Il a affirmé que l’accord entre le ministère et Growfish International ne fait aucune mention des mesures de protection du public. Les avocats de Growfish et du ministère de l’Économie océanique, celui de l’Environnement et celui du Tourisme, ont fait comprendre à la cour que les arguments de l’AHRIM n’étaient pas « rationnels ». Jocelyn Kwok a eu l’occasion de parler de ses motivations. Il a fait ressortir que l’association ne s’opposerait pas à certains projets comme la barrière de corail artificiel.
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