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Après une causerie : une fillette accuse un retraité d’attouchements

Abus Photo illustration : La fillette a fait une déposition en présence d’officiers de la Child Development Unit.

Sa déclaration a eu l’effet d’une bombe.

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Une fillette de sept ans, issue d’un village de l’Ouest, allègue avoir été victime d’attouchements d’un voisin, un retraité de 79 ans. C’est après avoir assisté à une causerie animée par des officiers de la Brigade pour la protection des mineurs que l’enfant est sorti de son mutisme mardi.

La causerie a eu lieu en présence d’écoliers et de leurs instituteurs. Les officiers leur ont expliqué comment reconnaître les signes d’abus et surtout. Ils ont aussi sensibilisé l’assistance à dénoncer toute personne ayant un comportement déplacé. Ils ont encouragé les élèves à s’exprimer. Chose qu’a faite une fillette de sept ans.

Elle a confié aux policiers qu’elle a été victime d’attentat à la pudeur. L’auteur de son agression serait, selon ses dires, un habitant de la localité âgé de 79 ans : « Le vieil homme s’en est pris à moi à deux reprises. » Après avoir fait ces allégations, la fillette a fait une déposition en présence des officiers de la Child Development Unit (CDU). Elle a été examinée par un médecin de la police.

Inculpé d’attentat à la pudeur

La police a arrêté le retraité mercredi. Il a nié les accusations portées par la fillette contre lui. Il a comparu en cour de Bambous le mercredi 22 mars. Il a été inculpé d’attentat à la pudeur. Le septuagénaire a dû fournir une caution de Rs 5 000 pour être libéré sous caution.

Selon les chiffres de la CDU, le nombre d’abus sur mineurs rapportés aux autorités a connu une hausse au cours de ces cinq dernières années. De 2011 à 2015, 1 886 plaintes pour abus sexuel sur mineurs ont été enregistrées. Sans compter 7 374 cas d’abus émotionnels et psychologiques notés depuis 2011, dont 995 ont été enregistrés en 2015.

La brigade des mineurs : « Il faut rappeler aux enfants de dénoncer ces abus »

Un policier affecté à la Brigade pour la protection des mineurs explique que ces causeries se font régulièrement dans les établissements primaires et secondaires. « Nous expliquons aux écoliers ce que signifient le ‘bon touché’ et le ‘mauvais touché’ pour qu’ils comprennent bien la situation.

Nous leur demandons ensuite, s’ils ont été victimes, de dénoncer ces gestes ou comportements. Il est important de le rappeler dans les collèges aussi. Nous évoquons également l’addiction à la drogue et d’autres dangers qui les guettent », précise l’officier.

 

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