Ashley, 27 ans, a pris une assurance tous risques pour sa moto. Mais après un accident, l’avis des experts de la compagnie d’assurances diffère de celui de l’agence. L’assureur insiste que les motos ne sont pas totalement perdues, mais réparables.
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Ashley, âgé de 27 ans, a acheté une moto au prix de Rs 72 000 chez un distributeur bien connu, il y a plus d’un an. Il l’a faite assurer tous risques pour un montant de Rs 62 000. Le 10 juin 2016, le jeune homme a été victime d’un accident et sa moto a été sérieusement endommagée.
Sa compagnie d’assurances, la Mauritius Union, lui a demandé de la faire examiner à l’agence où il l’avait achetée. Un expert de l’agence lui a certifié que la moto devait être déclarée « total loss ». Ce qu’ont confirmé deux autres mécaniciens auxquels Ashley a fait appel. L’assureur a alors fait examiner la moto par deux de ses experts. Chacun d’eux a affirmé qu’elle était réparable et qu’il fallait simplement changer le châssis pour qu’elle puisse rouler de nouveau.
Ashley n’est pas d’accord. Pour lui, si le châssis est abîmé, c’est toute la moto qui est devenue inutile. Il est convaincu qu’un changement de châssis ne résoudra pas le problème. Ce qui révolte encore plus le jeune homme est le fait que sa compagnie d’assurances lui demande d’effectuer les réparations à ses frais. Ashley est scandalisé, car il ne comprend pas pourquoi il doit prendre ces frais à sa charge alors qu’il a contracté une assurance tous risques.
« Ma compagnie d’assurances m’a affirmé que la définition total loss ne s’applique pas aux motos, seulement aux véhicules. Elle a ajouté que pour une moto, toutes les pièces détachées peuvent être de nouveau assemblées pour la refaire rouler », déclare Ashley, dépité.
Contacté par la rédaction d’Xplik ou K, un représentant de la Mauritius Union, Jean-Christophe Cluzeau, martèle que la moto est « totalement réparable ».
« M. Ashley a eu un accident avec une personne qui l’a heurté sur le côté. Dès le départ, il a voulu que la moto soit déclarée perte totale. Après l’avoir examinée, l’expert de la Mauritius Union a déclaré que la moto était réparable et que le montant de la réparation s’élevait à Rs 20 000. Notre client n’est pas d’accord avec ce constat. Du coup, nous avons demandé à un expert indépendant d’examiner la moto. Ses services ont été payés par nous. Lui aussi a confirmé le rapport de notre expert : c’est-à-dire que la moto était réparable », a-t-il commenté.
Situation inextricable
Jean-Christophe Cluzeau insiste avoir vu le rapport de l’expert de l’agence et la moto. « Son état est loin d’être celui qu’on a décrit. Si notre client veut que sa moto soit examinée par un troisième expert, il peut le faire. Il n’aura pas besoin de le payer. Nous, à la Mauritius Union, nous avons fait ce qu’il fallait », a-t-il ajouté.
Vu la situation inextricable, Xplik ou K a conseillé à Ashley de se rendre au ministère des Infrastructures publiques pour rapporter le cas au Motor Vehicle Assurance Arbitration Committee. Ce comité d’arbitrage statuera alors sur son cas en convoquant toutes les parties concernées.
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