Une habitante de Vallée-Pitot âgée de 80 ans a dû passer quatre jours à l’hôpital après avoir subi les violences de son époux d’un an son ainée, samedi dernier. Celui-ci n’était pas à son premier esclandre, mais cette fois il a dépassé les bornes.
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Dans un premier temps, son mari a comme d’habitude laissé exploser sa colère en la projetant sur le sol et en la rouant de coups. « Mo missier fine tap moi coute poing, coute pied partout et mo fine blessé », a-t-elle confié à la police. Et cela, sans aucune raison valable. Puis, la victime a eu vraiment peur pour sa vie, lorsque son mari s’est rendu dans la cuisine pour en ressortir armé d’un couteau. « Il a brandi l’arme et a menacé de me tuer. C’est la première fois qu’il a pris un couteau. »
Zubeida (prénom modifié) est victime de violence domestique depuis qu’elle est mariée. Cette dernière fois, elle a reçu des blessures sur plusieurs parties du corps. Après quatre jours d’hospitalisation, elle a été autorisée à rentrer chez elle mercredi .
Le fils de Zubeida ne cache pas sa colère. « Ma mère subit les atrocités de mon père depuis longtemps. Elle a peur d’habiter dans la même maison que lui. Elle est traumatisée depuis que mon père l’a menacée avec un couteau. Personne ne peut contrôler mon père. On lui a parlé à maintes reprises, mais en vain. Ma mère a accepté de subir pendant de nombreuses années, parce qu’elle n’a pas voulu que ses enfants soient privés de l’amour paternel. Elle a consenti à beaucoup de sacrifices », raconte le fils qui a emmené sa mère vivre chez lui. L’interpellation de l’époux violent ne saurait tarder.
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