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Après l’incendie de sa maison : une famille dont un bébé de 15 jours sans toit

Ce qui a pu être récupéré de la maison incendiée.

Ils sont cinq adultes et deux enfants à avoir tout perdu dans le sinistre. Depuis l’incendie de leur maison mercredi dernier, ils passent leurs journées sous une tente.

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Depuis le mercredi 2 mars, Feerona Mezieres, 37 ans, se retrouve sans toit. La maison en tôle dans laquelle elle vivait avec sa famille s’est retrouvée la proie des flammes. Depuis le sinistre, ces habitants de Poudre-d’Or-Village n’ont nulle part où aller. Et passent leurs journées sous une tente.

Ils étaient à sept dans cette maison. « Mon époux et moi vivons avec ma mère, mon frère, notre fille de 21 ans, son bébé de 15 jours et notre fils de 11 ans qui a des besoins spéciaux », raconte Feerona Mezieres. L’incendie, dit-elle, s’est déclaré au beau milieu de la nuit. C’est son époux, Rudy Mezieres, 40 ans, qui a détecté une odeur de fumée. « Il s’est réveillé en criant qu’il y avait le feu. Nous nous sommes réveillés en sursaut et nous avons fui. »

En attendant l’arrivée des sapeurs-pompiers, la famille a tenté de maîtriser le feu. « Mais c’était impossible. » À l’arrivée des soldats du feu, il était déjà trop tard, les flammes avaient déjà ravagé leurs effets personnels. 

Aujourd’hui, ces cinq adultes et deux enfants n’ont d’autre choix que de passer leurs journées à l’extérieur. « Le soir, un voisin nous a cédé une chambre temporairement », poursuit Feerona Mezieres. Une situation qu’elle qualifie de pénible. « Nous sommes contraints de faire face à ces difficultés avec des enfants à notre charge. J’ai mon fils de 11 ans qui a besoin d’une attention particulière, mais aussi ma fille âgée de 21 ans avec un bébé d’à peine deux semaines dont nous devons nous occuper. Dans de telles conditions, c’est difficile », précise-t-elle.

Certes, après l’incendie, la famille a touché une compensation de Rs 40 000 du ministère de la Sécurité sociale. « Nous n’en avons utilisé que Rs 10 000 pour les besoins quotidiens et nous avons fait un dépôt de Rs 20 000 sur notre compte Plan Épargne Logement », explique-t-elle. Sa demande pour un maison de la National Housing Development Company (NHDC) remonte à 2015. « Ce n’est que l’année dernière que la NHDC m’a contactée pour me faire savoir que notre dossier était traité actuellement, mais nous n’avons eu aucune suite. » dit-elle. 

Le souhait de Feerona Mezieres est que sa demande pour un logement social soit rapidement prise en considération. Ce qui, affirme-t-elle, permettrait à sa famille de « recommencer une nouvelle vie ». 

La rédaction a informé l’administration de la NHDC du cas de cette famille. Entre-temps, ceux souhaitant venir en aide aux Mezieres sont priés de contacter Feroona au 57693285.

 

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