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Après le vol de son argent et de ses marqueurs : un enseignant accusé d’agression par trois élèves

Le vendredi 3 mars, trois élèves de Grade 6 d’une école primaire de la région de Port-Louis, tous âgés de 11 ans, se sont rendus au poste de police d’Abercrombie, accompagnés d’un proche, pour porter plainte contre le même enseignant. Ces trois cas d’agression ont la particularité d’avoir été commis dans le bureau du maître d’école en l’absence de ce dernier.

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La première victime est une fille domiciliée à Riche-Terre. Elle a déclaré que la veille, le jeudi 2 mars vers 14 heures, elle était en cours de sport quand son professeur serait arrivé. Il l’aurait attrapée par le col de sa blouse, puis lui aurait donné deux gifles sur la joue droite avant de la traîner dans le bureau du maître d’école. La victime n’a pas été blessée. Elle a dit ressentir une douleur à la joue droite, mais n’a pas souhaité subir un examen médical. Selon elle, l’enseignant la soupçonnerait d’avoir pris son marqueur dans son sac.  

Le deuxième élève à porter plainte est un habitant de Cité Briqueterie, Sainte-Croix. Il était accompagné de son oncle. Il a relaté s’être rendu avec d’autres élèves au cours d’art dirigé par le même enseignant, qui serait arrivé en classe à 14 h 15. Ce dernier aurait déclaré à tous les élèves que ses quatre marqueurs et son argent avaient disparu, et les aurait accusés d’être les auteurs de ce vol. Toutefois, les enfants ont nié en bloc ces accusations. C’est alors que l’enseignant l’aurait attrapé, ainsi que d’autres élèves, par leur chemise et les aurait emmenés une fois de plus dans le bureau du maître d’école. Il l’aurait ensuite giflé à deux reprises sur la joue gauche. Le garçon a expliqué qu’il ressentait une douleur à l’œil gauche et a souhaité qu’on lui délivre un PF 58 pour se faire soigner à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo.

Plus tard, le vendredi 3 mars, les policiers ont enregistré la plainte de la troisième élève. Cette habitante de Sainte-Croix était accompagnée de sa mère. L’agression dont elle aurait été victime aurait eu lieu durant la classe de Health and Education, vers 13 h 30. À son arrivée, l’enseignant lui aurait lancé : « To kouma enn zanfan lor lari, to koumadir enn bourik. » Ensuite, il lui aurait demandé de le suivre, avec d’autres élèves, au bureau du maître d’école qui n’était pas présent au moment des faits. L’enseignant lui aurait pincé le menton avant de la frapper deux fois sur la joue gauche. Elle n’a pas souhaité subir d’examen médical. 

La police a ouvert une enquête. L’enseignant sera convoqué sous peu pour donner sa version des faits.

 

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