Après le littoral Nord : les méduses se propagent à d’autres plages 

Si vous vous rendez à la plage ce week-end, faites attention où vous mettez les pieds. Selon la National Coast Guard (NCG), des méduses-boîtes (box-jellyfish) ont été aperçues dans quelques zones sur les côtes nord, est et ouest du pays. La présence de ces méduses a aussi été signalée par un touriste d’origine sud-africaine dans le lagon de Roches-Noires, le mardi 1er janvier. 

Aussi appelées guêpes de mer, les méduses ont un venin qui peut être mortel. « On peut les retrouver dans l’océan, dans le lagon ou sur le sable car ils sont ramenés par les vagues », indique Vassen Kauppaymuthoo, océanographe. 

Il ajoute que les méduses-boîtes sont invisibles à l’œil nu. « On ne les voit pas, mais on peut les sentir. Elles sont constituées de 90 % d’eau. Leur tentacule, mesurant un ou deux mètres, se colle à notre peau, provoquant une brûlure. Le poison attaque ensuite le système nerveux central et peut causer une asphyxie. Conséquemment, en cas de piqûres, il faut immédiatement se rendre à l’hôpital », conseille l’océanographe. 

Qu’est-ce qui explique la présence des méduses dans nos lagons ? Vassen Kauppaymootoo indique que les box-jellyfish ont un mode de vie particulier. « C’est le réchauffement climatique, l’eau chaude, la pluie et la pollution qui entraînent les méduses-boîtes dans nos lagons. De plus, les prédateurs de ces créatures diminuent », ajoute-t-il.