C’est le destin tragique d’une famille qui connaît une série noire depuis un double drame qui s’est abattu sur elle. C’est celui des Abdul Raheem qui tentent de se relever. Après la mort d’un de leur fils dans un accident, Feroz, le père rongé par le chagrin et dépressif, a été victime d’une attaque cérébrale. Une maladie qui a causé des effets désastreux sur la famille. En effet, Feroz Abdul Raheem, devenu invalide, ne peut plus honorer son prêt-logement à la Mauritius Housing Company (MHC). Ce n’est pas fini. Sa police d’assurance supposée le couvrir pour une Permanent Disability et sa famille en cas de son décès, a été annulée pour cause des arrérages non payés.
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Feroz Abdul Raheem, 49 ans, avait tout pour être heureux. Il est marié à Nazima, 48 ans, et ils ont quatre enfants. Son fils aîné de 26 ans, Ridwan, qui était comme un deuxième chef de famille et leur cadet, Noorhaz, 23 ans, ont toujours été d’une grande aide financière pour la famille. D’ailleurs, c’est eux qui avaient fait un emprunt, au nom de leur père auprès de la MHC pour construire leur maison. Un prêt que les deux frères remboursaient mensuellement. Leur père, vigile avec un salaire de Rs 7 000, assurait les dépenses de la maison.
Accident
25 décembre 2015 : le malheur s’abat sur la famille Abdul Raheem. Il est 18h20 sur l'autoroute de Pailles en direction de Camp-Chapelon. Ridwan et Noorhaz sont impliqués dans un accident mortel lors d’un rallye religieux. Ils sont à moto et participent à un défilé à l'occasion du Yaumun Nabi. Ridwan perd le contrôle de son engin et termine sa course en heurtant de plein fouet l'arrière d’un véhicule. Les deux frères, grièvement blessés, sont transportés d'urgence à l'hôpital Jeetoo. Le 27 décembre, soit deux jours après, Ridwan décède. Noorhaz passe plus d’un mois aux soins intensifs et en sort avec de graves séquelles.
C’est Feroz qui doit alors rembourser le prêt-logement malgré son maigre salaire. Il le fait pendant dix mois avant d’avoir une attaque cérébrale qui le paralyse du côté droit. Il perd son emploi. Il fait des démarches et obtient une pension d’invalidité de Rs 6 000. Il peine à assurer le prêt et les besoins de sa famille. Après plusieurs mois de dettes, la MHC menace de saisir leur maison. Fort heureusement, il a pu avoir l’aide de Salim Muthy et de son association, et d’autres bienfaiteurs pour payer une partie des arrérages et ainsi sauver son toit. Il reste quand même à Feroz un montant de Rs 460 000 pour solder son compte.
Son état de santé s’est complètement détérioré. Actuellement, il souffre aussi de crises d’épilepsie et de diabète. Son épouse, Nazima, est en traitement pour dépression. Le couple lance un appel de solidarité à tous ceux qui peuvent l’aider. Feroz a besoin de couches pour adulte, de provisions et de financement pour leurs médicaments qui coûtent environ Rs 4 000 chaque mois. Les Abdul Raheem peuvent être directement contactés au 210 2469.
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