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Après l’attaque à Belle-Vue-Maurel - Chantage sexuel : Azaghen Pyneandee accusé d’extorsion de Rs 1 million

Azagen Samooghum Pyneandee est passé aux aveux et Zaina Bibi Ludialiam et Stacy Amanda Songor font partie de la bande d’Azagen Samooghum Pyneandee.

Arrêté après avoir attaqué une fonctionnaire à Belle-Vue-Maurel vendredi dernier avec sa bande, Azagen Samooghum Pyneandee est maintenant accusé d’avoir extorqué le frère de celle-ci de la somme d’un million de roupies.

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Le cerveau du gang de malfaiteurs qui a semé la terreur chez des membres d’une famille vivant à Belle-Vue-Maurel refait parler de lui. Cette fois, Azagen Samooghum Pyneandee a été rattrapé par une affaire d’extorsion alléguée perpétrée en 2023. La victime, un fonctionnaire de la Sécurité sociale, est le frère de la dame chez qui la bande a fait irruption le vendredi 28 juin dernier.

Ce fonctionnaire, âgé de 58 ans, relate qu’il est ami avec le dénommé Azagen Samooghum Pyneandee, un employé de boulangerie, depuis 2022. En février 2023, il dit l’avoir accompagné à Rose-Hill, où celui-ci a négocié avec une fille de joie pour qu’il puisse avoir des rapports sexuels avec elle contre la somme de Rs 2 000.

C’est Azaghen qui a accompagné le « couple » à un pensionnat de la localité. 

Quelques mois plus tard, le quinquagénaire affirme qu’Azaghen Samooghum Pyneandee a débarqué à son domicile où il lui a révélé que la fille avec qui il avait passé du bon temps est âgée de moins de 18 ans et que cette dernière comptait déposer plainte pour relation sexuelle avec mineure. Il lui a réclamé une somme de Rs 400 000. Mais face au refus du fonctionnaire, le suspect a débarqué, le lendemain, au siège du ministère de la Sécurité sociale à Port-Louis où il a tout dévoilé à la sœur du plaignant, qui elle aussi officie au sein de ce ministère. 

Paniquée, cette dernière a par la suite transféré la somme de Rs 400 000 à son frère qui, à son tour, a remis cet argent à Azaghen. Toutefois, quelques mois plus tard, le suspect a menacé les membres de cette famille en leur disant qu’il comptait planter de la drogue chez eux. Encore une fois, le plaignant dit avoir remis la somme de Rs 500 000 à Azaghen pour que ce dernier les laisse en paix. Mais Azaghen n’avait pas encore dit son dernier mot. Peu de temps après, il a soutiré la somme de Rs 100 000 supplémentaire à ce fonctionnaire. 

Mardi, Azagen Samooghum Pyneandee a été interrogé par les enquêteurs de la Criminal Investigation Division de Pamplemousses, dirigée par l’inspecteur Seeparsand. Il a avoué avoir commis cette extorsion d’argent chiffrée à Rs 1 million et dit avoir déjà tout dépensé en se divertissant.

Le malfrat Azagen Samooghum Pyneandee a été mis à l’ombre depuis samedi dernier, après que lui et son gang, composé d’Ibne Farhaan Ruhoonauth, Zaina Bibi Ludialiam, alias Yasmine, et Stacy Amanda Songor, ont fait irruption dans la demeure de cette famille le vendredi 28 juin dernier. Sur les ordres du cerveau Azagen Pyneandee Samooghum, les deux femmes du gang ont attaqué l’occupante de la maison ainsi que ses deux frères. Armés de couteaux, les malfrats ont menacé les victimes, fouillé leur maison de fond en comble avant de repartir avec des bijoux, des téléphones cellulaires, des cartes bancaires, entre autres. Ils ont aussi forcé l’une des victimes à leur effectuer un virement d’argent via l’application Juice. L’une des femmes a également simulé un acte sexuel avec les trois occupants de cette maison et a pris des photos intimes, tout en menaçant de rendre publics ces clichés si les victimes déposaient plainte à la police. 

Avec l’ouverture de cette enquête, Azagen Pyneandee Samooghum et les deux femmes avaient été arrêtés pendant le week-end par les enquêteurs de la Force Crime Intelligence Unit dirigée par l’inspecteur Mohes. Lundi, le quatrième suspect, Farhaan Ruhoonauth, a été arrêté. Il a longuement été interrogé par les enquêteurs de la Criminal Investigation Division de Piton, dirigée par l’inspecteur Mootoo et les sergents Daby et Chellan, mardi. Mais face aux enquêteurs et en présence de son avocat, Me Ashik Toorabally, ce jeune homme de 25 ans, originaire de Phoenix, a fait valoir son droit au silence. Il a aussi rejeté les accusations portées contre lui.
 

 

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