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Après l’accident de samedi : une nouvelle passerelle en fer sera construite à Roche-Bois

Des mesures ont été prises pour permettre aux piétons d’accéder en toute sécurité aux deux côtés de l’autoroute M2.

Après l’accident survenu le samedi 24 février 2024, sur l’autoroute M2 à hauteur de Roche-Bois, ayant endommagé une passerelle, les autorités la remplaceront par une nouvelle structure en fer. En attendant qu’elle voie le jour, des mesures temporaires ont été prises pour assurer la sécurité des piétons.

Cette affaire ne cesse de faire couler de l’encre. Depuis les dégâts causés à la passerelle de Roche-Bois percutée par un camion le samedi 24 février 2024, une question reste posée : quelles solutions seront apportées ? Les autorités ont pris la décision de la remplacer par une nouvelle structure. Celle-ci sera en fer, selon le modèle du pont piétonnier existant. 

Le ministre de l’Infrastructure nationale, Bobby Hurreeram, qui était sur le terrain, a annoncé que toutes les parties restantes de l’ancienne passerelle seraient enlevées. « La nouvelle structure sera similaire à celle que nous avons construite un peu plus bas sur la M2 », explique-t-on. Quand le projet démarrera-t-il ? « Incessamment », assure-t-on.

En attendant, le ministère du Transport a pris des mesures temporaires depuis dimanche pour assurer la sécurité des habitants. Un passage clouté a été aménagé sur les deux chaussées. La police fera le trafic et aidera les piétons à traverser l’autoroute M2 à cet endroit. 

Ensuite, des feux de signalisation seront mis en place pour permettre aux piétons d’accéder en toute sécurité aux deux côtés de l’autoroute M2. Des ralentisseurs ont été temporairement installés dans les deux directions de l’autoroute afin de réduire la vitesse des véhicules et de garantir un arrêt sécurisé, permettant ainsi aux piétons de traverser en toute sécurité.

Parlant de la vitesse, la limite autorisée sur cette partie de l’autoroute sera réduite à 60 km/h. Des panneaux de signalisation seront également installés entre le rond-point de Cocoterie et celui de Roche-Bois près de la station-service Shell.

Le chauffeur du camion participe à une reconstitution 

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Dasaraden Ramsamy, le chauffeur du camion, lors de sa comparution devant la justice dimanche.

Le lundi 26 février 2024, Dasaraden Ramsamy, chauffeur du camion concerné par l’effondrement de la passerelle de Roche-Bois, a participé à une reconstitution sur l’autoroute North Bound M2, NTR Roche-Bois, là où a eu lieu l’accident. Cet habitant de la région de 39 ans a été appelé à retracer l’itinéraire qu’il a emprunté depuis la zone portuaire jusqu’à la passerelle. 

Peu après l’accident, il aurait déclaré aux enquêteurs du poste de police de Roche-Bois, dirigé par le surintendant Sam Bansoodeb et l’ASP Moosoohur, qu’il aurait commis une erreur de jugement. Il aurait dit que la pompe hydraulique utilisée pour le ciment aurait pu être ramenée plus bas. « Monn mal ziz oter pon la avek sarzman lor kamion », aurait-il laissé entendre lors de son interrogatoire. Il a aussi soutenu que le camion se déplaçait à une vitesse de moins de 80 km/h. 

Lundi, il a été provisoirement inculpé de « damaging of public property ». La police a objecté à sa remise en liberté en évoquant le risque qu’il interfère avec des témoins et également pour sa propre sécurité. Il a donc été reconduit en cellule. Son avocat, Me Ashley Maunick, a présenté une motion pour sa remise en liberté, laquelle sera appelée ce mercredi 28 février 2024 devant le tribunal de Port-Louis. 

Quant au camion impliqué dans la collision, il serait enregistré au nom d’une société située à Baie-du-Tombeau. Lors de l’accident, l’aide-chauffeur a subi de légères blessures. Il s’agit d’un habitant de Baie-du-Tombeau de 32 ans. 

 

Vikash Woochit interrogé ce mardi

Le directeur d’Eastern Mix Ltd, Vikash Woochit, met les points sur les « i » après l’accident survenu sur l’autoroute à hauteur de Roche-Bois samedi dernier. Face à la presse, hier après-midi, il affirme que le camion impliqué n’appartient pas à sa société. Il précise avoir fait appel aux services d’une entreprise tierce pour le dédouanement et le transport d’une pompe à ciment du Port jusqu’à Laventure.

S’il a concédé que la firme qu’il dirige est celle qui a fait venir le « Concrete Pump » de l’étranger, il a toutefois souligné qu’il avait mandaté une autre entreprise pour dédouaner l’équipement et le transporter jusqu’à sa destination. « Les médias rapportent que le camion appartient à Eastern Mix ltd. C’est tout à fait faux. Nous avons sollicité une compagnie qui a une expertise dans le dédouanement et le transport. Nous travaillons ensemble depuis des années. C’est la deuxième fois que l’entreprise s’est chargée du transport d’une pompe à ciment jusqu’à Laventure », souligne Vikash Woochit. 

Selon lui, contrairement à Eastern Mix Ltd, cette société-là a l’expertise pour ce type de mission, étant spécialisée dans le Customs Clearance et le transport de Heavy Plant Machinery. « Nou pena lekspertiz. Nounn solisit sa konpani pou li okip dedwannman ek transpor ziska L’Aventure. Se li kinn deside ki kalite transpor pou pran. Se li kinn fer tou bann demars. Nou pa konn nanie ladan », a insisté Vikash Woochit.

Par ailleurs, son avocat annonce qu’ils envisagent d’engager des poursuites civiles contre ceux qui ont diffusé des informations erronées à l’égard de Vikash Woochit et son implication dans cet accident.

De son côté, la police de Roche-Bois tente d’obtenir des détails sur l’acquisition et les spécifications du « Concrete Pump » qui a provoqué l’effondrement d’une partie de la passerelle piétonnière sur l’autoroute à hauteur de Roche-Bois samedi, alors qu’il était transporté par un camion. Les enquêteurs interrogeront Vikash Woochit ce mardi 27 février 2024.
 

 

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