Faits Divers

Après la séquestration des policiers: le boucher menace de faire exploser la maison

Khaleel Anarath fait encore parler de lui. Le boucher qui avait été arrêté pour avoir séquestré trois policiers à Plaine-Verte aurait, lundi soir,  menacé de faire exploser la maison de ses parents. Quelques minutes auparavant, il aurait séquestré un de ses amis. « Donn mwa sa bwat sigaret-la sinon mo pik enn larter to likou. » C’est ce qu’aurait lancé Khaleel Anarath à Sabeer (40 ans) qui en frisonne encore. Cet ami du boucher, qui travaille comme décorateur intérieur, dit l’avoir raccompagné chez lui vers 21 heures, lundi. « Il voulait me montrer des travaux à effectuer dans sa maison », indique Sabeer. Une fois sur place, les choses ont pris une tournure inattendue. Alors que Sabeer s’installe dans la maison, son ami Khaleel se montre agacé. « Il ne retrouvait pas sa boîte de cigarettes. Il a cru que c’était moi qui l’avais prise. Sous l’influence de l’alcool, il a commencé à m’injurier. Puis, il a verrouillé la porte du couloir de l’extérieur pour m’empêcher de sortir », relate Sabeer. Le décorateur tente de calmer son ami, en vain. « Il a sorti un fil de fer et dans l’autre main, il tenait un canif. Il a menacé de me l’enfoncer dans la nuque », se remémore Sabeer. Puis, le boucher s’est rendu devant la maison de ses parents. « Ils habitent juste en face dans la même cour », poursuit Sabeer. Ses parents et son frère étaient à la maison. « À chaque fois que Khaleel boit, il devient violent. Il a menacé de faire exploser la maison avec du gaz. J’ai verrouillé la porte pour l’empêcher d’entrer », dit Zakir, le frère de Khaleel Anarath. Entre-temps ses proches, ont alerté la police. C’est à l’arrivée des policiers que Sabeer a pu sortir. Le frère de Khaleel a fait une déposition pour menace et l’ami du boucher pour séquestration. La police a arrêté le suspect mardi. Au cours de son interrogatoire, en présence de son homme de loi, Khaleel Anarath a nié les accusations portées contre lui. Il a été présenté devant la cour de Port-Louis sous une charge provisoire de « threatening verbally » et de séquestration. Étant déjà en liberté conditionnelle, la police a objecté à sa remise en liberté sous caution.
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