Après l’incident survenu à la prison de Melrose en décembre dernier, lors duquel une clé a été « égarée » puis retrouvée quelques jours plus tard, une nouvelle ombre plane sur le système carcéral. Un couteau est introuvable à la prison des femmes depuis samedi.
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Les détails entourant la disparition de cet objet tranchant restent flous. « Cette disparition soulève des questions sur la sécurité et la gestion des biens au sein de la prison des femmes. Comment un couteau a-t-il pu disparaître de la cuisine de la prison ? » se demandent nos sources.
En prison, seules les « red banned detainees » s’adonnent aux corvées (lessive, vaisselle et nettoyage du carrelage, entre autres). Ainsi, selon nos informateurs, seule une « red banned detainee » aurait pu s’emparer de l’arme tranchante. Mais comment et pour quels besoins ?
« Les détails de cet incident demeurent flous. C’est la raison pour laquelle il est impératif que des mesures soient prises rapidement pour garantir la sécurité des détenues et du personnel de la prison. La direction carcérale est invitée à fournir des explications claires sur cet événement et à prendre les mesures nécessaires pour éviter toute répétition de telles situations à l’avenir », poursuivent nos informateurs.
Une fouille générale (NdlR : « general turn out ») est vivement réclamée. Ils demandent, de plus, que toutes les images des caméras positionnées dans l’angle de la cuisine de la prison soient passées au peigne fin.
La direction carcérale a été sollicitée pour des renseignements quant à la disparition de l’arme tranchante. « Nous allons revenir vers vous une fois tous les éléments d’informations en main », nous a-t-on déclaré.
Le milieu carcéral était en état d’alerte à la fin de l’année dernière. La « cell key » du dortoir du Block B, abritant environ 300 détenus, avait été signalée
« égarée » vers la mi-décembre, puis retrouvée environ une semaine plus tard, dissimulée dans une éponge, dans la cour numéro 2 de la Prison centrale. C’est un caïd, actuellement en détention pour trafic de drogue et purgeant une peine d’emprisonnement d’une trentaine d’années, qui est soupçonné d’être à l’origine de ce vol.
Un caïd de drogue brise des caméras à La Bastille
Un prisonnier purgeant une lourde peine d’emprisonnement pour trafic de drogue, et dont le nom a été cité dans le rapport de la commission d’enquête Paul Lam Shang Leen (PLSL), semble exercer une influence indue à la prison de Phoenix, communément appelée « La Bastille ». Ce détenu exprime sa colère en brisant des caméras de surveillance et d’autres appareils de la prison. La direction pénitentiaire a été alertée la semaine dernière. « Le prisonnier souhaite poursuivre ses études supérieures, mais il ne dispose pas des documents nécessaires. Pour exprimer son mécontentement, il endommage les appareils de sécurité de la prison. Cependant, la direction pénitentiaire ne restera pas inactive. Une plainte pour ‘damaging government property’ sera faite contre lui », précise-t-on.
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