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Après la descente de trois députés Ptr et MMM : le ministère du Travail ouvre une enquête sur les dortoirs de Jin Fei

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Une enquête a été ouverte dimanche par le ministère du Travail sur les conditions de vie des ouvriers étrangers sur le chantier de Jin Fei, Riche-Terre. Cela fait suite à la descente de trois députés de l’opposition sur place. Ce qui a provoqué une tension.

Le ministère du Travail a dépêché en urgence deux de ses officiers et un conseiller au dortoir abritant environ 200 ouvriers étrangers sur la zone industrielle de Jin Fei, Riche-Terre. Cela fait suite à la descente des députés Shakeel Mohamed (Ptr), Aadil Ameer Meea (MMM) et Osman Mohamed (Ptr) sur le lieu dimanche après-midi. Les trois députés sont allés constater de visu les conditions dans lesquelles vivent ces travailleurs chinois et bangladais depuis plusieurs mois. Conditions qui provoquent pas mal de tensions. Sans plus tarder, ils ont contacté le ministre du Travail et de l’Emploi, Sudesh Callichurn, pour le mettre au parfum. N’étant pas au pays, celui-ci a ordonné à ses officiers d’ouvrir une enquête pour vérifier si l’employeur respecte toutes les conditions régies par la loi.

Contacté par Le Défi Quotidien, le ministre a déclaré qu’« il y a plusieurs dortoirs à plusieurs endroits à Jin Fei. Le contracteur a des permis. Mon devoir de ministre est de vérifier s’il a des permis valables pour tous les dortoirs, ou alors si certains sont illégaux ».

À savoir que le quotidien de ces travailleurs est peu enviable. Vivant dans des conditions extrêmes, ceux-ci sont employés par une compagnie de construction chinoise pour construire des bâtiments dans la zone industrielle de Jin Fei, à Riche-Terre.

« Ils dorment sur du plywood et n’ont même pas de matelas. De plus, rien n’est prévu en termes de sécurité contre un incendie », constate le député Aadil Ameer Meea. De son côté l’employeur est peu enclin à vouloir fournir des explications. Lorsque des responsables veulent interdire à un photographe de filmer et de prendre des photos, Shakeel Mohamed intervient.

« Vous n’êtes pas dans votre pays. Vous êtes à Maurice. La presse ici est libre pour les couvertures. Ce qui n’est peut-être pas le cas chez vous ! » La tension devient alors palpable. Alertée, la police de Montagne-Longue s’est rendue sur place pour calmer les esprits.  

 

 

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