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Après avoir été verbalisé: un marchand de plage conteste la décision de la Beach Authority

La Cour suprême a été saisie par un marchand de plage dans une affaire contre la Beach Authority.
Il a été pris en contravention par la Beach Authority. Contestant cette décision, ce marchand de plage demande une autorisation à la Cour suprême pour recourir à une révision judiciaire. Cet habitant de Goodlands ne compte pas baisser les bras. Il a été verbalisé, le 14 janvier, par la Beach Authority. Il lui est reproché de ne pas avoir produit son permis d’opération, d’avoir opéré ce document et d’avoir placé des chaises et des tables sur la plage de Grand-Baie sans l’aval des autorités. Il estime que la décision de la Beach Authority est en violation de ses droits constitutionnels, est discriminatoire, déraisonnable, injuste et illégale. Par le biais de son avoué Kaviraj Bokhoree, le marchand de plage a demandé l’autorisation pour avoir recours à une révision judiciaire en Cour suprême. Entre-temps, le plaignant demande à cette instance judiciaire de geler la décision, prise le 14 janvier, par la Beach Authority, de lui servir des contraventions. La Beach Authority a, de son côté, répliqué, dans un contre-affidavit, qu’elle campe sur sa décision. L’affaire suit son cours. Dans son affidavit, le colporteur soutient qu’il est détenteur d’un permis pour opérer comme colporteur. Il dit notamment, vendre des fruits sur la plage de Grand-Baie et s’acquitte des frais de renouvellement de ce permis (Rs 5 000) tous les six mois. Il affirme que la Beach Authority, une autorité mise sur pied en vertu de la Beach Authority Act 2002, a pour rôle d’assurer la gestion des plages à Maurice e à Rodrigues.

Préjudices énormes

Selon le colporteur, la Beach Authority n’aurait pas objecté à sa requête de placer des tables et des chaises sur la plage de Grand-Baie, où il vend ses produits. Toutefois, il lui aurait été demandé d’enlever les équipements après son travail. Le colporteur ajoute, par ailleurs, qu’il n’a pas réglé ses amendes découlant des contraventions que lui a infligées la Beach Authority. Il dit avoir réfuté les accusations portées contre lui par voie d’une lettre en date du 22 janvier 2016, adressée à la Beach Authority Pour lui, la décision de la Beach Authority de le verbaliser est arbitraire. Il est, dit-il, le seul à subvenir aux besoins de sa famille. Son épouse est une étrangère et il est père de trois enfants. Il déplore que la Beach Authority ne lui ait pas donné l’occasion de se défendre, tout en soutenant que la décision est injuste et injustifiée. Le marchand de plage avance que la décision de la Beach Authority lui cause des préjudices énormes et qu’elle impacte sur son travail et sa vie familiale. L’habitant de Goodlands fait valoir que la décision de la Beach Authority est erronée, préjugée et est une violation de justice naturelle. Il soutient ne pas avoir obtenu une audition équitable avant qu’il ne soit pris en contravention. Il dit espérer que sa demande va aller dans le bon sens et que cela va aider à remédier à cette situation, qui ne peut être compensée par des dommages.
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