Une sexagénaire alitée, qui avait besoin d’aide médicale, a dû attendre cinq heures avant qu’une ambulance de l’hôpital de Candos ne la récupère. Le ministère de la Santé a promis de revenir vers nous sur ce cas.
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Le 21 mars est une date à marquer d’une pierre noire pour Corinne. Ce mardi-là, elle appelle l’hôpital Victoria de Candos afin qu’on lui envoie une ambulance pour porter secours à sa mère de 60 ans, qui a de la fièvre et ne réagit plus. Il est alors 11 h 45. Or, ce n’est qu’à à 16 h 45 que l’ambulance se pointera.
Une fois à l’hôpital, la sexagénaire, qui est alitée depuis longtemps, est loin de se douter du calvaire qui l’attend. Elle est installée sur un trolley. Tour à tour, trois médecins viendront la voir, à 45 minutes d’intervalle entre chacune des consultations. « Entre-temps, maman est restée sur ce trolley trois heures durant », explique Corinne.
Exaspérée de tant de désinvolture, cette dernière va voir le surintendant de l’hôpital. Elle est contrainte d’élever la voix pour qu’on s’occupe enfin de sa mère. « Un médecin est alors intervenu. Il a dit que maman aurait dû être hospitalisée depuis longtemps. »
En arrivant dans la salle, Corinne reçoit la remarque suivante d’une infirmière : « Madame, vous revenez avec votre mère une semaine après l’avoir ramenée à la maison ? » La sexagénaire a, en effet, effectué un séjour précédemment à l’hôpital. « Je lui ai répondu que je l’ai effectivement ramenée de nouveau à l’hôpital non par plaisir, mais par nécessité… » confie Corinne.
Il est alors 20 h 30. Corinne, qui habite Eau-Coulée, n’a pas d’argent pour se payer un taxi afin de rentrer. Elle demande à l’hôpital s’il y a moyen de la ramener à la maison. On lui répond par l’affirmative, mais elle devra patienter encore trois heures.
« Heureusement qu’un bon Samaritain est intervenu et m’a reconduite à la maison en voiture. J’ai eu de la chance de tomber sur une honnête personne. Que me serait-il arrivé sinon ? » se demande-t-elle.
La rédaction d’Xplik ou K a appelé le Dr Bhushan Ori, Regional Health Director de l’hôpital de Candos pour avoir son avis sur cet incident. Mais il n’a pas répondu à cet appel. L’attaché de presse du ministre de la Santé a, lui, promis de revenir vers nous.
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