Mise à jour March 26, 2020, 2:29 pm

Appels à la générosité des Mauriciens pour ceux qui ne sont pas inscrits sur le registre social 

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Audrey d’Hotman, travailleur social, fait le lien entre le secteur privé (compagnies et hôtels) et les ONGs, concernant la distribution de vivres aux familles vulnérables. Elle indique que certaines ne sont pas inscrites sur le registre social. « Il y a cinq ou six réseaux à travers l’île et chacun est composé d’Organisation Non Gouvernementales (ONGs) et de volontaires. Les familles qui sont dans le besoin peuvent contacter ces ONG qui feront le nécessaire. Cependant, il est important que les démunis gardent leur calme afin que les ONGs et volontaires puissent les aider. Il y a des consignes sanitaires à respecter et il y a des actions citoyennes mises en place à travers l’île. »  

Selon Anooradah Pooran, la présidente de l’Association Pour Éducation des Enfants Défavorisés, à Chemin-Grenier, environ 500 personnes ont besoin de denrées alimentaires. Elle possède deux véhicules et un permis de déplacement pour les livrer. « Mais les dons tardent à rentrer et parmi les 500 personnes, nous avons ceux qui n’ont pas encore reçu leur salaire et les ‘self-employed’ et il y en a qui ne travaillent pas en cette période de couvre-feu. De plus, une douzaine de parents manque de lait pour bébé. Je lance donc un appel de générosité pour les laits infantiles. »” dit-elle.

Le mercredi 25 mars, elle a distribué des denrées à 15 familles à Curepipe où elle habite. Elle a aussi préparé du “pulao” et une “rougaille” pour quelques habitants de Cité Anoushka. Anooradah Pooran est disposée à livrer des dons aux familles basées dans le district Grand-Port/Savanne.

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